Jean-Louis Borloo : les candidats de droite à la présidentielle se l'arrachent
©Witt/SipaJean-Louis Borloo, ancien président et fondateur de l'UDI, a évoqué l'élection présidentielle dans une interview accordée au journal Le Parisien et publié ce vendredi 7. L'ancien ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy a déclaré: "le moment venu, je parlerai de la présidentielle".
Visiblement agacé par les rumeurs et les questions incessantes sur son soutient à un candidat, Jean-Louis Borloo rétorque: "Ma priorité c'est l'Afrique! Foutez-moi la paix avec la politique intérieure pour le moment. Mais dans quelques jours, quelques semaines, je m'exprimerai sur les enjeux présidentiels".
En effet Jean-Louis Borloo s'est lancé dans une fondation nommé Energies pour l'Afrique. En 2016, il reste toujours 650 millions d'Africains qui n'ont ni la lumière, ni aucune énergie.
En quelques phrases, l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy dépeint le portrait du candidat qu'il aimerait voir présider la France. Il a déclaré lors de cette interview accordée au journal Le Parisien: "en 2017, la France doit se choisir un président. Pas un chef de gouvernement, pas un ministre de tout. Notre pays a une fonction mondiale qui dépasse sa surface économique. Ce qui m'intéresse c'est de savoir quelle politique internationale, quelles équipes, quels grands objectifs, comment il rendra compte de son action et comment il remettra en marche l'ascenseur social".
A propos d'Emmanuel Macron, l'ancien ministre de l'Ecologie déclare au journal Le Parisien "Macron, qu'il ait des qualités, cela ne fait aucun doute". Est-ce une piste possible d'un choix de soutien?
Jean-Louis Borloo est la figure la plus appréciée et reconnue du centre avec François Bayrou. Un récent sondage questionnant la population française et dévoilé par Le Parisien révèle que l'ancien ministre de l'Ecologie à une côte de popularité de 31%. Soit 13 points de plus que Manuel Valls et à égalité avec Alain Juppé. L'homme politique avait décidé, à la suite de problèmes de santé au début de l'année 2014, de mettre un terme à ses fonctions et ses mandats.
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