La mort de Jean-Michel Trogneux : Un drame pour Schiappa... Mais qui a touché le chèque ?


L'épique bataille judiciaire entre Brigitte Macron et Natacha Rey, qui tourne autour d'allégations de diffamation sur l'identité de la Première Dame de France, prend désormais un virage quelque peu inattendu. La figure de proue gouvernementale de la presse de charme, j'ai cité Marlène, la Schiappa au "sourire" callipyge, celle qui amorce et désamorce bon nombre d'affaires, dans les affaires, concernant l'Élysée, avait une déclaration à nous faire, et c'était sur BFM TV, c'est tout dire. Encore une de ces communications bien huilées, venant du château, sous couvert d'un dérapage mal géré. Lors d'une interview, l'ancienne ministre, essayant visiblement de jouer les chevaliers servants de la première Dame face aux critiques incessantes, lâche une "bombe" : Jean-Michel, frère de ladite Dame, et supposé plaignant dans "Le Procès", est mort...
Marlène Schiappa, dont les sorties médiatiques sont souvent des moments historiques de la com d'État, a une fois de plus fait preuve d'un talent certain. Elle affirme que Jean-Michel, frère de Brigitte, est décédé, tout en tentant de dissiper les rumeurs autour de l'identité de la Première "Dame". Mais enfin, si ce Jean-Michel est décédé, pouvait-il participer au procès en tant que partie civile ? Une question, qui visiblement ne traverse l'esprit de notre experte en communication de crise, mais qui du coup soulève un problème juridique aussi gros que son "melon", tient ! Que cette bourde soit due à une erreur, à une manipulation maladroite ou simplement à une ignorance crasse, à l'heure où tout ce qui sort du château est qualibré par une équipe de choc de chez Mckinsey, semble improbable, et ne fait qu'alimenter les spéculations, une fois de plus . Certainement l'effet du "en même temps" qui permet à tout un chacun de ne plus savoir où donner de la tête.
"On a instrumentalisé le décès du frère de Brigitte Macron [...] Si c'était l'un de nous, est-ce que vous croyez qu'on aurait envie de parler du décès de notre frère ou notre soeur pour se justifier sur le fait qu'on n'a pas usurpé son identité ?". Nous dit-elle.
Alors que Jean-Michel Trogneux, le frère de Brigitte Trogneux, est censé être partie civile aux côtés de sa sœur dans le procès qui l'oppose à Natacha Rey, Marlène Schiappa, féale de "Brigitte" dépêchée sur @BFMTV pour éteindre l'incendie, nous explique maintenant que ledit… pic.twitter.com/2CKfx1Hcls
— Xavier Poussard (@XavierPoussard) May 29, 2025
Mais alors, comment Jean-Michel a-t-il donc fait pour toucher les 5000 € de dommages et intérêts pour préjudice moral ? Nos juges seraient-ils dupes ? Ou, peut-être que le droit français ne stipule plus désormais qu'un décès met fin à la possibilité d'engager ou de continuer une procédure judiciaire.
Bien évidemment, personne de BFM TV ne challenge la Marlène dans ses moments les plus fous, laissant l'information filer, et ça passe crème, sans la moindre mise en perspective ou questionnement. Une passivité qui aujourd'hui encore a grandement contribué à amplifier la confusion, à renforcer les soupçons sur la manière dont les "médias" gèrent les affaires du petit couple du château et de la tête à claque.
Les réactions sur les réseaux sociaux n'auront pas tardé, aussi vives qu'hilarantes. "Comment un mort peut-il poursuivre quelqu'un en justice ?" s'étonnaient certains, tandis que d'autres y voyaient simplement une nouvelle preuve du talent de la macronie pour transformer une crise en catastrophe, ou une catastrophe en crise au choix. L'implication de la Marlène est devenue une marque de fabrique, et pose inévitablement des questions sur la crédibilité des institutions et sur la "transparence" de cette affaire plus qu'opaque.
En attendant les éclaircissements officiels, qui ne tarderont à venir, pour obscurcir un peu plus cette affaire étrange, et continuer de diviser l'Opinion, à cette heure où l'on vote la mort du "ptit vieux qui coute trop cher", et où une clique de schizophrènes dans un wagon, décide d'envoyer "juste pour voir" des missiles sur Poutine.
"Vol au-dessus d'un nid de coucou", quand tu nous tiens...
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