Licenciements chez Brice, Bisbee et Jules : des "métiers du passé" selon Pénicaud

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La rédaction de France-Soir
Publié le 18 juillet 2018 - 19:53
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La ministre du Travail Muriel Pénicaud, le 5 juillet 2017 à Paris
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© Michel Euler / POOL/AFP
Il faut former les salariés sur "les métiers du futur" assure Muriel Pénicaud.
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Les salariés du groupe Mulliez ont eu la confirmation mardi du vaste plan de suppression de postes qui allait les toucher. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a estimé que ce choix était tout à fait justifié.

Ils seront 466 à perdre leur emploi d'ici 2020-2021 avec la fermeture programmée de 90 magasins des enseignes Brice, Bizzbee et Jules, des marques appartenant au groupe Mulliez. Et ils savent déjà qu'ils ne pourront pas compter, pour essayer de garder leur poste, sur l'appui de la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

La direction du groupe a confirmé les réductions d'effectifs dans le groupe qui avait déjà annoncé la suppression de 208 postes en janvier dans l'enseigne Pimkie. La ministre du Travail a donc réagi ce mercredi 18 à cette annonce et n'a pas fait mystère de sa compréhension du choix de l'entreprise.

"On ne peut pas garder les métiers du passé" a-t-elle expliqué précisant que l'objectif doit être de former les salariés pour les "métiers du futur".

Voir aussi - Pôle emploi: les pistes Cap 2022 ne sont "pas la feuille de route" de Pénicaud 

"C’est vrai qu’on a une mutation des métiers. La distribution en est un exemple très fort" a-t-elle précisé sur l'antenne de RTL estimant que "(l'essor) de l’e-commerce, c’est moins de magasins mais plus de logistique et de transport (…) C’est ça qu’on doit accompagner. On ne peut pas garder la bougie quand l’électricité arrive. Par contre, il faut que tout le monde puisse aller dans l’ère de l’électricité, ou l’ère de l’Internet, ou dans les métiers du futur. Il faut un investissement massif pour que chacun ait la capacité d’avoir des compétences".

Muriel Pénicaud dans la même interview a assuré qu'elle ne compter pas forcément s'inspirer du rapport dit "Cap 22" sur la baisse des dépenses publiques qui prévoyait notamment une mise en concurrence de Pôle emploi avec des opérateurs privés.

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