Marion Maréchal-Le Pen : "notre objectif c'est de gagner"

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AZ
Publié le 03 février 2015 - 10:32
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Marion Maréchal-Le Pen était l'invité de BFM/RMC mardi 3 février.
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©Capture d'écran BFMTV
Marion Maréchal-Le Pen était au micro de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin.
©Capture d'écran BFMTV
Marion Maréchal-Le Pen était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et sur RMC ce mardi matin. La députée FN du Vaucluse est revenu sur la victoire du Front national lors du premier tour de la législative partielle dans le Doubs et s'est exprimée notamment sur la victoire de Tsipras en Grèce.

Deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs

"C'est un retour à la réalité. Ça fait deux semaines qu'on essaie de faire rentrer François Hollande dans son costume de président de la République, (mais) ça craque un peu, au vu des annonces qui vont être faites dans les prochains jours dans sa conférence de presse".

"Ce qui s'est passé nous a plutôt légitimé. On a une progression assez exceptionnelle. Je demande rien du tout à l'UMP parce que je m'en fiche complètement. C'est le chaos à l'UMP. Personne ne s'y retrouve".

 

Fusion UMP/FN

"L'UMP s'enfonce de plus en plus vers le fédéralisme européen qui est radicalement opposé à notre discours et à notre programme. S'il y a des connivences possibles avec des élus locaux, il y a une rupture de plus en plus forte avec l'UMP".

"Notre objectif c'est de gagner en rassemblant les patriotes sur notre programme".

 

Le "ni-ni"

"C'est un slogan d'eau tiède. Je crois que ça ne changera rien".

"L'électorat ne suit pas ce que dit l'UMP et une majorité va se reporter sur le Front national"

 

Propos de Sophie Montel, la candidate du FN sur l'inégalité des races

"C'est pas tout à fait ce qu'elle a dit. Elle n'a d'ailleurs pas été poursuivie, ni condamnée, ce qui est quand même révélateur".

"Si on reprend ces mots précisément, il n'y avait pas de quoi la poursuive et la condamner. Je ne suis pas en train de justifier les propos de Jean-Marie le Pen".

 

Disparition du peuple français

"Aujourd'hui, il y a un effet de substitution sur certaines parties du territoire. Je suis quelqu'un qui croit profondément en l'assimilation française. Je n'ai pas du tout une approche racialiste du peuple français. Je crois à la capacité de personnes d'origines extra-européenne ou  européenne de participer de la cohésion nationale".

"Il est sûr que la concentration de population d'origine immigré sur des territoires ne participe pas à cette assimilation et au contraire entraîne le communautarisme".

 

Propos d'Aymeric Chauprade: il y a "un potentiel d'un million de terroristes"

"Il y a sur le territoire français la progression du salafisme. Il y a une partie des musulmans qui est dans une lecture radicale, fondamentalisme de l'Islam. Il y a une porosité entre la lecture religieuse et la lecture politique. Il y a vivier potentiel".

"Il y a une minorité active qui est dangereuse. J'assume (le fait d'avoir relayé la vidéo d'Aymeric Chauprade, NDLR) donc totalement le risque d'une poursuite ou d'une condamnation. Je suis en accord avec cette vidéo'.

 

Discours de Manuel Valls à l'Assemblée nationale

"Je ne me sens pas obligée d'ovationner le Premier ministre dont je trouve les solutions totalement dérisoires. Aujourd'hui, il y a eu un risque pris sur le territoire français parce qu'il y a eu des choix politiques qui ont été faits". 

 

Clash avec le journaliste Gilles Leclerc journaliste lors de la remise du prix d'"élu local de l'année" à Steeve Briois, maire FN d'Hénin-Beaumont.

"Sincèrement j'ai des regrets terribles sur cette histoire. Le premier, c'est que le jury n'ait pas mis la vidéo de Gilles Leclerc sur leur site Internet. Le deuxième c'est de ne pas avoir pu finir ma phrase ("ça va vous faire mal" au journaliste, NDLR) par bonne éducation parce que ça aurait évité toutes les interprétations malhonnêtes suite à cela".

"Gilles Leclerc ne s'est pas gêné pour mépriser un élu de la république".

 

Victoire d'Alexis Tsipras en Grèce

"Ce parti politique d'extrême gauche n'est pas un ami politique. Une grande partie de leur programme n'est pas en accord avec le notre. C'est la démonstration que le clivage droite-gauche a cédé face à la question de la souveraineté européenne".

"Il n'est pas question que la Grèce ne rembourse pas. Mais ça me parait extrêmement compliqué. Nous sommes pour le remboursement. Ce parti ne pourra pas tenir ses promesses s'il se maintient à l'euro. On veut donner les moyens à la Grèce de rembourser".

 

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