#MeToo : Jean Lassalle dénonce "les hommes hypocrites qui font les impuissants" face aux femmes (vidéo)
"Je suis un homme qui aime les femmes", a expliqué sur le plateau de La revue de presse sur Paris Première lundi 5 le député Jean Lassalle qui était interrogé sur sa vision du mouvement de libération de la parole des femmes suite à l'affaire Weinstein. Le député des Pyrénées-Atlantiques a dénoncé les mouvements #MeToo et #BalanceToPorc en fustigeant les hommes "hypocrites qui font les impuissants" face aux femmes.
"Aujourd'hui tu n'as pas le droit d'avoir la moindre sensation face à une femme car tu risques une dénonciation et d'aller en taule", a-t-il justifié pour étayer ses propos. Le tout avant de se mettre à chanter lez refrain de la chanson de Michel Polnareff Je suis un homme.
Jean Lassalle, qui n'est pas très fan de #MeeToo, étrille les hommes "hypocrites qui font les impuissants" face aux femmes #LRDP pic.twitter.com/PuRmsk0wU9
— Guillaume Stoll (@GuillaumeStoll) 5 mars 2018
Jean Lassalle est accusé d'agression sexuelle par Julia Castanier, directrice de la communication du PCF, du temps où elle officiait comme attachée parlementaire. "J’avais 25 ans et j’étais attachée parlementaire. En allant vers l’hémicycle, Jean Lassalle m’a mis une main aux fesses. #Balancetonporc", a-t-elle fait savoir.
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Un comportement nié par l'ancien candidat à l'élection présidentielle. "Je ne connais pas cette dame. Je ne me souviens pas de cet épisode. Je suis quelqu’un de truculent, de tactile, mais je sais faire la différence entre une main sur un bras que je reconnais poser aussi bien sur les hommes que sur les femmes et une main au cul, je m’en souviendrais!", a déclaré à Sud-Ouest le député des Pyrénées-Atlantiques.
Egalement accusé par une journaliste d'avoir voulu l'embrasser de force et par une députée de lui avoir proposé de prendre une douche alors qu'ils s'étaient croisés dans les vestiaires mixtes de l'Assemblée nationale, il a reconnu être parfois "maladroit" mais a martelé que "ces gestes" n'étaient pas son genre: "Je l'ai trop vu faire".
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