Gérald Darmanin n'est pas un grand fan de politique
Gérald Darmanin applique le discours du "ni-ni". D'ordinaire c'est pour dire "ni de droite ni de gauche", mais récemment c'était plutôt pour confier ses états d'âme et dire qu'il n'est ni heureux ni malheureux en tant que ministre de l'Action et des Comptes publics.
L'ancien membre des Républicains a en effet confié dans la revue politique Charles, dont le numéro trimestriel est sorti mercredi 10, que "le ministère, ça (l')enferme" et qu'il n'est pas "extrêmement heureux" au sein du gouvernement.
Mais après un coup de fil du Premier ministre, juste avant la prise de fonctions d'Emmanuel Macron, le ministre de 34 ans, l'un des plus jeunes du troisième gouvernement Philippe, a ainsi déclaré avoir accepté le poste qu'on lui proposait parce que "ça ne se refuse pas". Même quand on préfère le privé et qu'on n'aime pas trop la politique apparemment.
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Après ça, il envisage de stopper totalement la politique et de changer radicalement de carrière professionnelle: "J'ouvrirai un restaurant, je monterai une boîte avec un pote, j'adorerais monter un bar à vin à Sienne par exemple", a-t-il ainsi confié à Charles.
Mais poussé dans ses retranchements, il admet que lorsqu'il dira adieu à ce ministère, il pourrait tout de même poursuivre son expérience gouvernementale. Mais uniquement si on lui offre un ministère régalien comme "l'Intérieur ou les Affaires étrangères".
"Je suis jeune. Si demain, tout cela s’arrête, je serai heureux d’avoir vécu cette expérience, mais je serai quelque part soulagé", a-t-il aussi déclaré.
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