Nicolas Sarkozy : "non je n'aurais pas gardé Patrick Buisson, même sans sa trahison"

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 18 octobre 2016 - 11:07
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Nicolas Sarkozy.
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©Régis Duvignau/Reuters
L'ancien chef de l'Etat est revenu ce mardi sur son expérience au poste de président de la République.
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Nicolas Sarkozy était l'invité de France Inter ce mardi matin. L'ancien chef de l'Etat est revenu sur son expérience au poste de président de la République et sur sa proposition de réduire drastiquement le nombre de fonctionnaires.

L'expérience du poste de président de la République

"Il y a un retour d'expérience dans la façon de se présenter dans l'élection présidentielle. Même si on ne change pas fondamentalement de caractère, on apprend de ses échecs, des trahisons et de ses victoires".

"Je me reconnais dans cette phrase de Mandela: +soit je gagne, soit j'apprends+".

"Je ferais plus attention à ma façon d'exprimer certaines choses et j'irais plus vite dans ma façon de gouverner".

"Non je n'aurais pas gardé Patrick Buisson, même sans sa trahison, car je n'aime pas les gens qui se donnent un rôle qu'ils n'ont pas eu".

"Pour la primaire de la droite, il faut que nous nous inspirions des échecs de la primaire à gauche même si cela fut un succès de participation. Je pense que l'échec du quinquennat de François Hollande était contenu dans les mensonges ou les compromis de la primaire".

Réduction du nombre de fonctionnaires

"Tous les secteurs de l'administration seront concernés par ces réductions de postes (sic) sauf les services de sécurité. Pour pallier à ces pertes, j'augmenterais le temps de travailler dans les administrations à 37h, payés 37".

"Je veux dire aux enseignants que l'on ne peut pas continuer comme ça. Il faut absolument revaloriser la fonction enseignante mais aussi augmenter la durée de temps de travail dans l'établissement entre 20 et 25% de temps de présence en plus".

"Entre 2007 et 2012, nous n'avons pas visé spécialement la police et la défense. Ils ont fait des efforts de restructuration qu'il faut saluer".

Bilan du quinquennat critiqué par les autres candidats à la primaire à droite

"Quand on est candidat à la présidence de la République, il faut avoir le cuir épais et du sang-froid. Bruno Le Maire souhaitait être mon premier ministre, il a été ministre tout le long de mon mandat. Alain Juppé a fait la fermeture et l'ouverture. Quant à Jean-François Copé il a été tellement heureux de ce que je faisais qu'il avait conceptualisé le thème de la +coproduction législative+. Les Français ne sont pas dupes, je n'y attache pas tellement d'importance".

"Nous avons connu entre 2008 et 2010 la plus grande crise que le monde ait connu depuis 1929, personne ne m'en parle. C'est donc que j'ai bien su la gérer, en protégeant la France et l'Europe".

 

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