Perquisition chez Mélenchon et la FI : enquête ouverte pour "menace" et "violences sur personne dépositaires de l'autorité publique"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 octobre 2018 - 13:12
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Jean-Luc Melenchon le 25 août 2018 à Marseille
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© CHRISTOPHE SIMON / AFP/Archives
Une enquête a été ouverte suite aux gestes de Jean-Luc Mélenchon.
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Au lendemain de la série de perquisitions houleuses, notamment au domicile de Jean-Luc Mélenchon et dans les locaux de La France insoumise, le parquet de Paris a ouvert ce mercredi une enquête pour "menace" et "violences sur personne dépositaires de l'autorité publique". Le dirigeant de la FI avait notamment poussé sèchement un procureur contre un mur.

La vidéo de la réaction brutale de Jean-Luc Mélenchon a fait le tour des médias (voir ici les images). Elle va maintenant passer par la case judiciaire. Selon une information de Franceinfo, une enquête va être ouverte par le parquet de Paris pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique" au lendemain des "incidents" en marge de la perquisition du mardi 16. L'opération qui se déroulait rue de Dunkerque dans le 10e arrondissement de Paris n'avait pu aller à son terme.

Jean-Luc Mélenchon avait dans un premier temps appelé ses partisans à rallier le siège de son parti (qui n'était pas le seul lieu de perquisition) et d'empêcher les forces de l'ordre de procéder. Lui-même est apparu agité lors de la perquisition (qui avait débuté chez lui). Débarquant dans les locaux de La France insoumise, il avait tout d'abord "forcé" la porte avant de pousser sèchement contre le mur le procureur de la République.

Lire aussi - Perquisitions: "Je ne regrette rien", dit Mélenchon après sa vive réaction

Rappelé à l'ordre par un policier, le leader de LFI s'est emporté: "Allez, touche-moi pour voir!" lance-t-il avant de continuer à vitupérer contre le procureur.

L'annonce de l'ouverture de l'enquête ne vise pas nommément Jean-Luc Mélenchon en l'état actuel de la procédure. Les perquisitions avaient menées dans le cadre des enquêtes sur les comptes de campagne du candidat Mélenchon en 2017 et sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires européens, rémunérés par des fonds publics de Bruxelles alors qu'ils sont suspectés d'avoir travaillé en réalité pour le parti de Jean-Luc Mélenchon.

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