Polémique autour du "recasement" de Jean-Paul Huchon à la tête de l'Arafer
Jean-Paul Huchon, ancien président du conseil général, devrait rebondir. Lui qui avait été contraint de renoncer à briguer un quatrième mandat à la tête de la Région et avait dû laisser Claude Bartolone concourir à sa place, pourrait prendre la tête de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer).
"C'est un poste un peu technique. Mais pas nul : je serai un peu le CSAdu rail" commente-t-il dans les colonnes du Parisien de ce samedi. Ce poste qui, selon Le Monde du jeudi 5, lui a été offert par Manuel Valls, a suscité la polémique en raison de son généreux salaire : 148.000 euros brut annuel, selon les informations du quotidien du soir. Le principal intéressé se defend en faisant valoir son expérience: "j'ai bien été le président du Stif et les trains, je connais. Eh oui, je peux encore servir!".
Une mission qui "est une façon pour Manuel de reconnaître que je n’ai pas totalement démérité", se félicite d’ailleurs Jean-Paul Huchon, comme le rapporte Le Monde.
Toujours selon le Parisien il n'envisage pas de retour en politique: "j'y ai croisé tellement de traîtres, de médiocres et de connards", lance-t-il. "Sauf Rocard !" Ainsi que l'ancien rocardien, le Premier ministre Manuel Valls, son "petit frère" en politique : "lui, il a une colonne vertébrale et le sens de l'Etat, approuve Huchon. Sauf qu'il a François Hollande dans les pattes. J'en ai vu des cohabitations et celle-là n'est pas commode...", a poursuivi Jean-Paul Huchon dans le quotidien.
En janvier dernier, il a déjà été chargé d'une mission de conseil visant à booster l'attractivité touristique de l'Hexagone (en berne depuis les attentats du 13 novembre).
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