Popularité : faible niveau pour Hollande en juillet, 19% d’opinions positives

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 24 juillet 2016 - 14:32
Image
François Hollande.
Crédits
©Stéphane de Sakutin/AFP
La popularité de François Hollande demeure à un faible niveau en juillet, avec 19% d'opinions positives (+1 sur un mois).
©Stéphane de Sakutin/AFP
Selon un sondage BVA, effectué une semaine après l’attentat du 14 juillet à Nice, la popularité de François Hollande demeure à un faible niveau en juillet, avec 19% d'opinions positives. Le chef de l’Etat gagne toutefois un point par rapport au mois de juin.

La popularité de François Hollande demeure à un faible niveau en juillet, avec 19% d'opinions positives (+1 sur un mois), celle de Manuel Valls stagnant à 24% (-1 point), selon un sondage BVA pour Orange et i>télé post-attentat de Nice publié samedi 23. Effectué une semaine après l'attentat du 14 juillet sur la Promenade des Anglais, le baromètre "témoigne d'une popularité toujours aussi faible de l'exécutif", qui enregistre néanmoins un "regain de bonnes opinions" auprès des sympathisants de gauche, notamment PS, souligne BVA.

Le président de la République, avec 59% de bonnes opinions (+3), et le Premier ministre, avec 64% (+5) auprès des sympathisants PS, "sont ainsi perçus de manière positive" par une majorité accrue de personnes s'affirmant proches du PS, "peut-être un réflexe de +serrer les rangs+ derrière le gouvernement face aux attaques de l'opposition", selon l'institut. Toutes tendances confondues, à la question de savoir si la politique menée par M. Hollande et le gouvernement est "juste", 78% (stable) des personnes interrogées répondent "non", et 84% (-3 points) répondent aussi négativement à la question de savoir si elle est "efficace".

S'agissant de la cote d'influence des politiques, Alain Juppé est toujours en tête, tous bords politiques confondus, mais baisse de deux points avec 42%, après avoir déjà connu une baisse de deux points le mois dernier. Emmanuel Macron, avec 41% (+1) ravit la deuxième position à Nicolas Hulot qui, à 37%, perd 5 points. Nicolas Hulot, qui a déclaré le 5 juillet qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle, reste cependant en tête auprès des sympathisants de gauche (54%, -1), juste devant Christiane Taubira qui remonte à 53% (+3) et Anne Hidalgo (52%, +1).

Auprès des sympathisants de la droite et du centre, Alain Juppé continue de dominer ses concurrents à la primaire de novembre avec 64%, mais il perd quatre points. François Fillon (52%, +1) passe devant Bruno Le Maire, en recul (51%, -4), tandis que Nicolas Sarkozy progresse six points à 48%. Mais l'ancien président de la République, probable candidat à la primaire, "devance symboliquement" d'un point Alain Juppé auprès des sympathisants LR, avec une remontée de sept points (69%) quand Alain Juppé en perd deux (68%). BVA note également un "regain de bonnes opinions" concernant Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants FN (35%, +8).

>Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1.234 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas), recrutées par téléphone, puis interrogées les 20 et 21 juillet par internet.

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.