Primaire à droite : Jean-Louis Borloo ne prendra pas position

Jean-Louis Borloo votera à la primaire de la droite. Mais l'ancien ministre a annoncé sur LCI ce mercredi qu'il refusait de soutenir publiquement un candidat à la primaire. Le projet au cœur de ses préoccupations n'est autre que l'Afrique.

L'ancien ministre et fondateur de l'UDI Jean-Louis Borloo a refusé de prendre position sur la primaire à droite. Invité sur la chaîne LCI ce mercredi 19, l'ex-ministre de l'Écologie a déclaré qu'il irait bien voter les 20 et 27 novembre, mais il n'a pas souhaité soutenir publiquement un des candidats.

"La politique ce n'est pas un casting", a affirmé Borloo sur LCI. Sorti de la vie politique depuis janvier 2014, l'ex-ministre reste une voix majeure en politique, notamment au centre. Son soutien pour un des candidats pourrait peser dans la balance. L'ancien ministre avait déclaré dans une interview accordé au Parisien "Le moment venu je parlerai de la Présidentielle." Il faut croire que ce moment ne viendra pas. C'est peine perdu pour les politiques qui espéraient qu'il se rallie à eux. Le fondateur de l'UDI ne soutiendra aucun candidat.

Alors que la primaire à droite est au cœur de tous les débats, Jean-Louis Borloo a d'autres préoccupations en tête: l'Afrique. En effet, l'ex-ministre et sa fondation (Energies pour l'Afrique) ont un projet  qui vise à électrifier l'Afrique. "Je ne prendrai pas de risque par rapport au projet actuel", a-t-il expliqué. Se plonger de nouveau dans la politique nationale ne ferait pas bon ménage avec sa mission et ses recherches de financement pour le projet, évalué à 250 milliards de dollars. "J'ai une obligation de discrétion", a ajouté l'ancien ministre.

Jean-Louis Borloo a néanmoins évoqué la fonction présidentielle, "Le président il propose aux Français un axe, et il choisit les ressources humaines. Le gouvernement est simplement un opérateur". Il a aussi fait part de quelques unes de ses préoccupations, "L'important est de savoir quels sont les 6 ou 7 axes principaux", a-t-il ajouté, avant de citer l'un d'eux, les relations "Nord-Sud" comprenant le développement économique de l'Afrique et les questions migratoires.