Prix du carburant : Edouard Philippe tacle les contradictions de l'opposition

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La rédaction de France-Soir
Publié le 14 novembre 2018 - 10:59
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Le Premier ministre français Edouard Philippe à l'Assemblée nationale le 24 octobre 2018
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© Bertrand GUAY / AFP
Edouard Philippe a renvoyé l'opposition à ses promesses de campagne sur les prix du carburant.
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Edouard Philippe a annoncé ce mercredi matin les mesures visant à faire passer la "transition difficile" de la fiscalité du carburant auprès des ménages les plus pauvres. Il a réaffirmé l'aspect environnemental de cette mesure, taclant au passage l'opposition qui soutient majoritairement le mouvement.

Confronté à la grogne des Français et à la menace d'une journée de blocage dont l'ampleur est difficile à prévoir, Edouard Philippe a tenu ce mercredi 14 sur RTL un discours cherchant à mêler compréhension, fermeté mais aussi pédagogie. Il a réaffirmé l'objectif environnemental de la hausse de la fiscalité du carburant, en profitant pour tacler l'opposition qui aurait à l'en croire oublié la question écologique au profit de la démagogie.

"C'est un des moyens de lutter contre les gaz à effet de serre, contre le dioxyde de carbone, contre le réchauffement climatique", a insisté le Premier ministre répondant à la fois aux critiques des "gilets jaunes" qui n'y voient qu'un prélèvement supplémentaire, mais aussi aux leaders politiques qui ont apporté leur soutien au mouvement.

Voir: Carburants: hausse de taxe maintenue, mais des mesures d'aides, annonce Edouard Philippe

"On ne va pas annuler la taxe carbone, on s'est engagé pendant la campagne présidentielle. J'observe d'ailleurs que le président de la République s'est engagé comme tous les autres candidats qui semblent l'oublier aujourd'hui".

Edouard Philippe se maintient ainsi dans la position du réformateur qui ose annoncer les réalités difficiles face à l'opposition populiste ou démagogique. "Ce pays crève de ne pas avoir été réformé", a-t-il lancé,. Et de viser principalement Marine Le Pen, accusée de vouloir "attiser" la grogne des Français et en "profiter".

Celle-ci ne défilera pas le 17 novembre mais a apporté son soutien au mouvement, de même que La France insoumise ou le Parti socialiste. Laurent Wauquiez et Nicolas Dupont-Aignan ont quant à eux annoncé qu'ils seront présents physiquement.

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