Région Auvergne-Rhône-Alpes : 264 millions d'euros investis pour rénover 830 km de voies ferrées
Laurent Wauquiez président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé un plan de sauvetage de 264 millions d'euros jeudi 3. Cette mobilisation financière sur quatre années intervient afin de sauver 830 kilomètres de petites voies ferrées dans la région. Au total, dans ce territoire, ce sont plus de 1.000 kilomètres de voies qui sont menacées de fermeture. Ce sauvetage partiel reste le plus gros investissement jamais réalisé par une région pour préserver ses lignes de chemin de fer, s'est d'ailleurs félicité Laurent Wauquiez lors de son allocution.
L'élu LR a également profité de cette sortie médiatique pour envoyer un pic à son prédécesseur à la tête de la région en déclarant: "La situation était apocalyptique. 1.050 kilomètres de petites lignes étaient condamnés. Soit 25% du réseau. L'ancien président de la région nous a laissé une bombe à retardement". Quant à Patrick Mignola, vice-président de la région en charge des transports, il a déclaré: "On a établi un diagnostic pour épargner en priorité les lignes les plus fréquentées comme celle reliant Lyon à Bourg-en-Bresse. Mais pas seulement. Il s'agit de revitaliser les territoires les plus éloignés. Supprimer une gare dans certaines communes reviendrait à les laisser mourir à petit feu".
Laurent Wauquiez n'en est pas à sa première mesure concernant les chemins de fer. En effet, fin octobre il avait donné l'autorisation aux policiers et aux gendarmes d'emprunter son service de voies ferrées gratuitement.
Au total, la région Auvergne-Rhône-Alpes va injecter 111 millions d'euros afin de sauver les voies ferrées. Puis SNCF Réseaux donnera 38 millions d'euros et l'État une cinquantaine de millions d'euros. Ce sera ensuite au tour des collectivités locales de mettre la main à la poche.
A titre de comparaison, la région Occitanie va débourser 54 millions d'euros pour rénover ses lignes et 39 millions d'euros seront versés par la région Bourgogne-Franche-Comté.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.