Robert Ménard retire les affiches polémiques sur le TGV
La mairie de Béziers a finalement retiré les affiches qui avaient créé la polémique lundi 11. L'une d'elles représentant une femme ligotée sur le point de se faire écraser par un TGV avait notamment été très critiquée.
"Nos affiches ont rempli leur rôle", a fait savoir l'administration via un communiqué relayé par le maire Robert Ménard mardi 12. Celles-ci ont en effet été retirées des rues de la ville pour que les "médias et les pouvoirs publics" s'intéressent aux demandes de la commune de l'Hérault.
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Ces affiches "à l'humour très Hara Kiri", selon la mairie, avaient été produites pour demander la mise en place d'une ligne de TGV desservant Bézier.
Affiches #TGV : pour qu'enfin on nous entende !
— Ville de Béziers (@VilleBeziersOff) 12 décembre 2017
Le communiqué de presse de la Ville de #Béziers #TGVOccitanieOui #HalteAuPolitiquementCorrect pic.twitter.com/nZMOEGaNCv
Le communiqué n'a pas non plus oublié de répondre à Laurence Rossignol, qui avait "déposé plainte auprès du Procureur de Béziers pour demander le retrait des affiches ainsi que des poursuites contre les auteurs". Selon la mairie qui refuse "qu'on (lui) fasse un procès de la violence faite aux femmes", personne dans l'équipe n'avait connaissance du faits divers "abominable" auquel l'ancienne ministre l'avait assimilé.
#Béziers #TGV #occitanie #lgvoccitanieoui Notre nouvelle campagne d'affichage débute aujourd'hui ! pic.twitter.com/SW9M7LUBBi
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 11 décembre 2017
"Elle s'appelait Emilie, elle avait 34 ans et 4 enfants. En juin 2017, son mari l'a assassinée en l'attachant sur les rails du TGV", avait fait savoir Laurence Rossignol.
"Aucun d'entre nous ne connaissait l'abominable fait divers qu'opportunément, Madame Laurence Rossignol, ex-ministre des droits des femmes, a instrumentalisé pour une opération de basse politique", était-il écrit. Mais la mairie est maintenant passée à autre chose: "place désormais, dans les sucettes de la ville, aux fêtes de Noël".
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