Roxana Maracineanu remplace Laura Flessel comme ministre des Sports
La présidence de la République a annoncé ce mardi 4 midi dans un communiqué le nom de la nouvelle ministre des Sports. Il s'agit de l'ex-nageuse Roxana Maracineanu. Elle prend donc la place de l'ancienne escrimeuse Laura Flessel, qui a elle-même annoncé sa démission ce mardi matin. Le remplacement de Nicolas Hulot par François de Rugy est également confirmé.
Championne du monde en 1998 et vice-championne olympique à Sydney en 2000, cette spécialiste du dos s'était déjà rapprochée de la sphère politique depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Engagée dans la lutte contre les noyades, elle avait été missionnée il y a moins de deux mois, mi-juillet, par le Premier ministre Edouard Philippe pour travailler à l'amérlioration de l'enseignement de la natation. Si son nom est mois connu que celui de sa prédécesseur, le gouvernement conserve donc le principe d'une sportive médaillée à la tête de ce ministère.
Après sa carrière dans les bassins, Roxana Maracineanu a été consultante pour plusieurs grands médias. Elle a ensuite été diplômée de l'ESCP Europe (alias Sup de Co Paris) et a également une formation LEA. Elle parle cinq langues.
Voir: François de Rugy, un écolo réformiste pour prendre la difficile succession de Hulot
"Je ne vois pas pourquoi, parce qu’on a été sportif, il faudrait forcément travailler ensuite dans ce domaine", disait-elle en 2008 à Madame Figaro.
Mais c'est finalement cet engagement fort dans la lutte contre les noyades qui lui a une première fois ouvert les portes du monde politique. Avec une volonté de profondément réformer la formation de la natation. Elle plaide pour un enseignement obligatoire à l'école dès le début du primaire. On peut donc déjà imaginer que cela fera partie des réformes qu'elle portera.
Mais la championne devra monter qu'elle est capable de traiter d'autres sujets que ceux ayant un rapport avec son ancienne discipline, maintenant qu'elle plonge dans le grand bain du gouvernement. Sa stratégie pour apprendre rapidement à ne pas se noyer: nager sans bouée.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.