Salaires des fonctionnaires : "l'accord s'appliquera" malgré le refus de la CGT annonce Manuel Valls

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 30 septembre 2015 - 10:58
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Manuel Valls.
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©Benoit Tessier/Reuters
"Nous dialoguons avec tous. Vladimir Poutine sera à Paris vendredi" 2 octobre, a annoncé Manuel Valls.
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Manuel Valls était l'invité de France inter ce mercredi matin. L'accord sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires "s'appliquera" a-t-il notamment annoncé et ce malgré le refus de la CGT. Le Premier ministre a également réaffirmé que la crise syrienne doit se résoudre sans Bachar el-Assad, jugé "responsable de la mort de plus de 200.000 Syriens tués, gazés".

Les syndicats rejettent vos propositions sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires

"Je veux rappeler que depuis plusieurs mois les syndicats discutent avec la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu. Ils sont arrivés, au delà des désaccords, à un accord qui modernise le statut des fonctionnaires. (...) Pour revaloriser d'ici à 2020 les salaires à l'embauche. Grâce à cet accord on se donne rendez-vous début 2016 pour discuter d'une revalorisation du point d'indice".

"Nous sommes face à une situation inédite (qui appelle) sans doute une décision exceptionnelle: six syndicats sur neuf qui sont représentatifs ont annoncé qu'ils signeraient l'accord, trois ont dit qu'ils ne le feraient pas. Les six sur neuf représentent 49% des fonctionnaires, je reconnais que ça ne fait pas 50%. Dans la fonction publique de l'Etat, qui représente près de la moitié des fonctionnaires, les signataires sont très largement majoritaires avec 59%. Je ne veux pas que ce progrès, le résultat d'un an de négociation, soit bloqué par le refus de s'engager de certains, de prendre leur responsabilité. Je veux saluer ceux qui ont eu le courage de s'engager, de négocier (...) je pense bien sûr à la CFDT, à l'UNSA, la FSU, la CFTC, la CGE-CGC, etc. Ces syndicats qui assument pleinement l'idée que quand on négocie cela peut se traduire par des compromis et en tout cas des avancées".

"Ils ont pris leur responsabilités, je prendrai les miennes: nous avons décidé avec Marylise Lebranchu que l'accord s'appliquerai à l'ensemble des fonctionnaires".

 

La fin du paritarisme?

"La situation dans la fonction publique est différente de celle dans le privé".

"Nous devons avancer. Le dialogue social j'y crois, au moment où Nicolas Sarkozy veut en terminer (avec cela). C'est un moteur de progrès, pas un frein.

"Nous avons besoin de fonctionnaires mieux reconnus et d'une fonction publique moderne capable de servir au mieux les Français".

"Pour un éboueur de catégorie C cet accord se traduira par 500 euros de plus par an (...), pour les enseignants et bibliothécaires de catégories A c'est 1.900 euros, en échange de carrières plus longues".

 

Emmanuel Macron, est-il un "ministre d'ouverture" (comme l'a qualifié le patron du PS JEan-Christophe Cambadélis, NDLR)?

"C'est un ministre talentueux, utile au sein du gouvernement".

"Je suis toujours pour l'ouverture, jamais pour le sectarisme".

"Les ministres doivent se considérer comme faisant partie d'une équipe et le commentaire sur tous les sujets n'a aucun sens. Les Français attendent que le gouvernement soit pleinement concentré: (ce mercredi), Michel Sapin et Christian Eckert présentent le budget. C'est une baisse d'impôts pour plusieurs millions de Français, ça va représenter 200 à 300 euros pour les ménages des classes moyennes et populaires. Ça, ça parle au gens".

 

L'enquête ouverte le 15 septembre contre Bachar el-Assad pour crimes de guerre

"Le président l'a rappelé avec force à la tribune des Nations unies: Bachar el-Assad ne peut pas être la solution ou dans la solution au problème syrien dont il porte d'abord la responsabilité. Il est responsable de la mort de plus de 200.000 Syriens tués, gazés dans des conditions effroyables. C'est un régime qui a torturé".

"Il faut une solution politique qui intègre l'opposition modérée et des éléments du régime pour avoir une transition politique. Mais cette solution ne peut pas passer par Bachar".

 

Vladimir Poutine dit que Barack Obama et François Hollande ne peuvent décider pour la Syrie n'étant pas eux-mêmes Syriens

"Je ne savais pas que Vladimir Poutine était Syrien".

"Le régime de Bachar el-Assad tient parce qu'il est soutenu par les Russes et les Iraniens".

"Nous sommes favorables à une coalition très large, mais il faut que cela permette une perspective de paix".

"Nous dialoguons avec tous. Vladimir Poutine sera à Paris vendredi (2 octobre, NDLR). (...) C'est en parlant à tous qu'on trouvera une solution".

 

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