Un homme écope de 500 euros d'amende avec sursis pour avoir jeté de l'eau à Myriam El Khomri


Le tribunal a estimé qu'il s'agissait de "violences avec arme sans interruption totale de travail". Myriam El Khomri, ancienne ministre du Travail et ancienne candidate aux élections législatives dans le 18e arrondissement de Paris, avait été la victime d'un jet de verre d'eau, alors qu'elle menait sa campagne dans le XVIIIe arrondissement de la capitale. La scène s'était passée à la terrasse d'un café.
L'auteur du geste, un militant d’extrême-gauche, ancien syndicaliste et fiché pour son appartenance à la mouvance radicale de gauche, comparaissait ce mardi 6 devant le tribunal correctionnel de Paris. Cela alors que l'ancienne ministre n'avait pas porté plainte contre son "agresseur" et que selon un témoin qui a déposé à la barre, elle aurait même "souri et dit aux personnes qui l'entouraient qu'il faisait chaud, que ça rafraîchissait".
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Lors du procès, le prévenu a "reconnu avoir lancé le contenu de (son) verre d'eau en direction de Mme El Khomri", mais nié toute "agression" ou tout "geste violent".
Il a donc finalement été condamné à 500 euros d'amende avec sursis pour "violences avec arme sans ITT (interruption totale de travail)" et à une autre amende de 500 euros avec sursis pour "refus de prélèvement génétique", conformément aux réquisitions du parquet.
Investie par le Parti socialiste, Myriam El Khomri se présentait dans le 18e arrondissement de Paris sous l'étiquette "majorité présidentielle". La République en Marche ne lui avait pas opposé de candidat. Elle a été battue à l'issue du second tour, avec 53,6 % contre 46,4 % par le candidat LR Pierre-Yves Bournazel.