#UnSloganPourMLP : quand Twitter se moque de la présidente du FN
Marine Le Pen a proposé dimanche 11 de rebaptiser "Rassemblement national" le parti d'extrême droite qu'elle préside et qui porte depuis sa création en 1972 le nom de Front national. Au cours de son allocution, elle a par ailleurs indiqué que le parti, même sous un nouveau nom, garderait son emblème historique, la flamme tricolore, calque du logo du parti néo-fasciste italien Mouvement Social Italien (MSI).
Deux annonces qui ont été abondamment commentées dans les médias et sur les réseaux sociaux, notamment au sujet du changement de nom, déjà utilisé presque à l'identique par différents mouvements d'extrême-droite français.
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Sur Twitter, les internautes se sont d'ailleurs amusés à chercher des slogans pour Marine Le Pen, de façon tout à fait parodique.
Votez Marine, l'aryenne des neiges #UnSloganPourMLP pic.twitter.com/qZ2TSbzl9C
— nathalie renard (@nrenard75) 12 mars 2018
Vichy des idées de génie !#UnSloganPourMLP pic.twitter.com/kNhXi9py5W
— Pablo Restobar (@Pablo__Restobar) 12 mars 2018
Un sourire Ultra-Droite #UnSloganPourMLP pic.twitter.com/1V7IUFNOSx
— Corteville (@Corteville1) 12 mars 2018
D'autres ont pointé du doigt la présence du sulfureux Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump et fondateur de Breitbart News, un média d'extrême-droite américain qui relaie régulièrement des Fake news.
Je suis pas raciste, j'ai un très bon ami nazi#UnSloganPourMLP pic.twitter.com/O2ynNfpLG2
— Daarjeeling (@Daarjeeling) 12 mars 2018
Enfin, certains ont également tancé la présidente du FN sur ses différents démêlés avec la justice.
Arrête moi si tu peux #UnSloganPourMLP pic.twitter.com/grbamSysOf
— φ Dimebagou φ (@victor_berson) 12 mars 2018
En effet, la présidente du Front national avait refusé à plusieurs reprises l'année dernier de se rendre chez le juge d'instruction dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants du FN au Parlement européen. La candidate frontiste à la présidentielle, qui avait fait savoir par avance qu'elle ne se rendrait à aucune convocation avant la fin des échéances électorales.
"Je suis, moi, victime d'une opération politique menée par le Parlement européen depuis plus de trois ans. J'ai demandé moi-même la désignation d'un juge d'instruction dans cette affaire il y a plus d'un an, elle a été refusée. Comme par hasard cette agitation arrive à quelques jours de l'élection présidentielle, personne n'est dupe", avait-elle déclaré en mars 2017.
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