L’audition historique du sénateur Ron Johnson sur la corruption de la science et des agences de santé américaines


Le 23 mai 2025, le sénateur américain Ron Johnson, président du sous-comité permanent des investigations du Sénat, a tenu une audition intitulée « La corruption de la science dans les agences fédérales de santé : comment les responsables de la santé ont minimisé et caché la myocardite et d'autres événements indésirables associés aux vaccins COVID-19». Cette audition a marqué un tournant dans le débat sur la transparence des agences de santé américaines, notamment le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) et la FDA (Food and Drug Administration), concernant la gestion des effets secondaires des vaccins contre le COVID-19. France-Soir est le seul média français à avoir donné la parole au Sénateur Johnson dès 2020.
L’audition s’est concentrée sur des allégations graves : les responsables de santé auraient sciemment minimisé et dissimulé des données sur les myocardites et autres effets indésirables liés aux vaccins COVID-19. Ron Johnson a présenté un rapport intérimaire établi à partir des documents obtenus via des demandes FOIA (Freedom of Information Act), révélant que dès février 2021, des signaux d’alerte sur les myocardites étaient connus, mais ignorés ou sous-estimés par les autorités sanitaires.
Les points clés de l’audition
Tout d’abord, des témoignages médicaux accablants :
- Dr Peter McCullough, cardiologue, a rapporté des cas de myocardites mortelles post-vaccination, citant des études publiées dans des revues prestigieuses comme le New England Journal of Medicine. Il a affirmé que le vaccin produit une protéine spike qui cause des dommages systémiques, notamment au cœur, et a dénoncé l’absence de transparence des autorités.
- Dr Jordan Vaughn a partagé son expérience clinique, ayant traité plus de 4 000 patients souffrants de « long COVID » ou de blessures vaccinales. Il a souligné les effets délétères de la protéine spike sur le système vasculaire, provoquant des caillots et des inflammations.
- Dr James Thorpe a dénoncé les impacts sur les femmes enceintes, affirmant avoir été licencié pour avoir tenté de partager des données critiques sur les effets des vaccins.
- Dr Kimberly Walshok a révélé que 7,7 % des utilisateurs de l’application V-Safe (soit environ 1 personne sur 13) ont cherché des soins médicaux après la vaccination, un chiffre bien supérieur aux données officielles rapportées. (En France, un sondage MIS Groupe pour France-Soir/BonSens.org d’avril 2025 sur un échantillon représentatif de 1200 personnes observait que 9% des français avaient subi un effet indésirable des vaccins qui avait nécessité la consultation d’un médecin et 1% qui ont nécessité une déclaration en pharmacovigilance).
Le manque de transparence des agences : Ron Johnson a accusé le CDC et la FDA d’avoir retardé la publication d’alertes sur les myocardites, malgré des signaux clairs dès avril 2021. Il a pointé du doigt des échanges entre responsables de la FDA et du CDC, qui ont choisi de publier des « considérations cliniques » vagues plutôt qu’une alerte formelle via le Health Alert Network (HAN). De plus, les données V-Safe, qui montraient un taux élevé de consultations médicales post-vaccination, n’ont été obtenues qu’après deux ans de batailles judiciaires.
La censure et les représailles mises en place : les témoins ont dénoncé une censure systématique. Dr Walshok a révélé que des groupes de soutien aux victimes de vaccins sur Facebook ont été fermés sous la pression de la Maison-Blanche, poussant certains patients au désespoir, voire au suicide. Dr McCullough a été accusé de « désinformation » avant même de témoigner en 2020, et a finalement démissionné de l’American Board of Internal Medicine en 2024 après des pressions.
Le contradictoire a été mené par le sénateur Richard Blumenthal et le gouverneur de Hawaï, Dr Josh Green. Ils ont défendu les vaccins, arguant qu’ils ont sauvé des millions de vies. Blumenthal a reconnu l’importance d’étudier les effets secondaires, mais a estimé que les preuves de dissimulation intentionnelle étaient insuffisantes. Green a insisté sur les bénéfices des vaccins pendant la pandémie, tout en déplorant les coupes budgétaires récentes dans les agences de santé publique sous l’administration actuelle.
Réactions sur X et impact aux États-Unis
L’audition a suscité une vague de réactions sur X, reflétant une polarisation marquée. Avec d’un côté des soutiens très marqués à Ron Johnson, qui n’hésitent pas à déclarer « Enfin la vérité éclate ! » ou « Les victimes méritent justice ». @TheChiefNerd a publié un extrait vidéo de la prise de parole du Dr McCullough, amplifiant ses avertissements sur les myocardites. Les réactions ont été virulentes, avec des utilisateurs accusant le CDC de « crimes contre l’humanité ».
🚨 DR DREW: “Senator Ron Johnson just had a hearing where he revealed the extraordinary evidence of myocarditis in young males and that the [Biden] administration and the FDA and the NIH knew about it and suppressed this information, leading God knows how many kids to serious… pic.twitter.com/jdVT0oMTfN
— Chief Nerd (@TheChiefNerd) May 23, 2025
@theblaze a relayé l’audition, qualifiant les révélations de « choquantes » et reprenant les alertes du sénateur Johnson qui « critique le « Big, Beautiful Bill » de Trump : « Je me fiche qu'il soit contrarié. Je m'inquiète pour mes enfants et mes petits-enfants. 37 000 milliards de dollars de dette, et on va encore l'alourdir ? Je ne voterai certainement pas pour ce projet de loi dans sa forme actuelle. »
Cependant, certains sont critiques et sceptiques. Ils accusent Johnson de « propager la peur » et de « saper la science ». Des comptes pro-vaccins ont repris les arguments de Blumenthal, soulignant que les vaccins ont sauvé des millions de vies, et ont critiqué la partialité du panel de témoins, notamment en raison des liens de certains avec des entreprises comme The Wellness Company, qui vend des produits alternatifs.
Enfin, Ron Johnson a publiquement demandé la comparution de Joe Biden devant son comité, accusant son administration d’avoir orchestré une dissimulation des effets secondaires. Cette demande a amplifié le débat politique, certains y voyant une manœuvre pour discréditer Biden, tandis que d’autres ont salué l’initiative comme un pas vers la transparence.
Conséquences aux États-Unis
L’audition a ravivé les tensions autour de la confiance dans les institutions de santé publique.
Elle intervient dans un contexte où l’administration actuelle, sous la présidence de Donald Trump (réélu en 2024), a nommé Robert F. Kennedy Jr., qui demande des chiffres sur la performance des vaccins et des études contre placebo au risque d’être qualifié de « sceptique notoire des vaccins », à la tête du HHS (Department of Health and Human Services).
Kennedy a promis une « transparence radicale », mais l’audition a révélé les difficultés à obtenir des documents, même sous sa direction. Les coupes budgétaires dans les agences de santé (10 000 employés licenciés, 2,7 milliards de dollars de fonds supprimés) ont également été critiquées, notamment par Blumenthal, qui a averti que cela compromettrait la réponse à de futures crises, comme la résurgence de la rougeole (1 000 cas signalés en 2025 aux États-Unis).
Parallèles et répercussions en France
Comme aux États-Unis, la France a vu une polarisation autour des vaccins. Les révélations de Johnson sur la minimisation des myocardites rappellent les critiques françaises envers l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), accusée d’avoir sous-estimé les effets secondaires. Par ailleurs, la censure des voix dissidentes, dénoncée dans l’audition, fait écho aux expériences de médecins français comme le Dr Louis Fouché ou le Pr Christian Perronne, marginalisés pour avoir questionné la politique vaccinale.
En France, où la gestion de la crise covid-19 reste un sujet brûlant, l’audition de Ron Johnson a résonné fortement. Les Français, qui à 82 % attendent toujours la levée du secret-défense sur certains aspects de la gestion de la crise (notamment les contrats avec les laboratoires pharmaceutiques et les décisions sur les vaccins), y voient un précédent encourageant. Depuis 2021, des collectifs citoyens et des associations comme BonSens.org ou RéinfoCovid ont réclamé une commission d’enquête parlementaire pour examiner la transparence des décisions sanitaires, les effets secondaires des vaccins et les politiques de confinement.
Demande d’une commission d’enquête
L’audition américaine pourrait galvaniser les appels à une commission d’enquête en France, attendue par 67 % des Français. Le professeur Perronne rappelle que, l’association BonSens.org dont il est vice-président, avait, « lancé une pétition sur le site du Sénat pour faire la transparence sur l’usage des fonds publics et notamment la gestion de la crise sanitaire ».
Et il ajoute « c’était peut-être trop tôt, mais la nécessité devient indéniable et le rapport de Ron Johnson apporte un éclairage sans précédent, la vérité sur la gestion de la crise COVID doit éclater, comme aux États-Unis. La France mérite une enquête indépendante ! »
En février 2024, lors de son audition au Sénat américain, par le même sénateur Ron Johnson, le professeur Perronne avait déjà « dénoncé la fraude dans les publications scientifiques » et expliqué le rôle majeur de BonSens.org pour la dénoncer en publiant des études contradictoires qui ont même permis la rétractation d’un article frauduleux.
Février 2024 : Christian Perronne de retour de cette conférence vient évoquer ce qui s’est dit au cours de ces deux journées sur la Crise en général et ses conséquences.
Impact sur la population
Les Français, déjà méfiants envers les institutions depuis la crise des Gilets Jaunes et les scandales sanitaires (comme celui du Mediator) voient leur défiance renforcée.
Un sondage de mai 2025 montre que 52% ont perdu confiance en la vaccination à cause des mensonges du gouvernement. Si les autorités avaient déclaré qu’elles ne connaissent pas l’efficacité du vaccin contre la covid, 37 % déclarent qu’ils ne se seraient pas allés se faire vacciner et 47 % qu’ils auraient attendu que les autorités aient plus d’informations avant d’aller se faire vacciner. Seuls 17 % seraient allés se faire vacciner sans attendre. Sur les effets indésirables des vaccins, si les autorités avaient déclaré qu’elles ne connaissent pas les effets indésirables du vaccin covid, 41 % ne seraient pas allés se faire vacciner, 47 % auraient attendu et seuls 13 % y seraient quand même allé. Le gouvernement a donc dû faire usage d’informations erronées, voire mensongères sur les bénéfices risques des vaccins et les méthodes coercitives comme le passe sanitaire. En outre 64 % estiment qu’il est inacceptable de traiter d’antivax les personnes allées se faire vacciner contre la covid et qui se sont aperçus après coup qu’il y avait des effets indésirables.

Les révélations de l’audition américaine amplifieront ce sentiment, avec jusqu’à 4,5 millions de personnes qui pourraient avoir souffert d’effets indésirables en France.
Conclusion
L’audition de Ron Johnson marque un moment clé dans la quête de transparence sur la gestion de la crise COVID-19. Aux États-Unis, elle a exacerbé les divisions politiques et sociétales, tout en mettant la pression sur les agences de santé pour qu’elles rendent des comptes. En France, elle pourrait inspirer une mobilisation accrue pour une enquête similaire, alors que les citoyens exigent des réponses sur les décisions prises pendant la pandémie.
À l’échelle mondiale, cet événement souligne l’importance de restaurer la confiance dans la science et les institutions, un défi qui nécessitera des efforts concertés pour garantir une transparence totale et un débat ouvert.
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