Automobile : L'Europe saborde toute son économie au nom de l'écologie


Voux allez être verts... Journaliste économique chez TF1, François Lenglet a ouvertement critiqué les normes européennes relatives aux émissions de carbone, qui ressemblent à s'y méprendre à un sabordage.
"Un comble", écrit-il dans un article publié le 30 janvier dernier. Mais c'est bien pire. Perdue dans son enfer écologique, l'Europe est prête à se sacrifier, quitte à ce que ce soit au profit des États-Unis, ou de la Chine.
Voilà ce que prévoient les normes : "Tout véhicule vendu en 2025 et émettant plus de 81 grammes de CO2 par kilomètre déclenche une pénalité financière pour son constructeur". Concrètement, que ce soit pour Renault, Peugeot ou Citroën, pour prendre les exemples français, cela donne une amende moyenne de 4 000€ par véhicule vendu. Et sur l'année 2025 entière, cela devrait leur coûter quelque 5 milliards d'euros chacun.
La double peine, c'est que pour éviter ces amendes, les constructeurs peuvent acheter des crédits. Des crédits qu'ils achètent auprès des constructeurs électriques, tels que Tesla aux États-Unis, ou BYD en Chine.
En résumé, l'Europe se saborde en imposant des amendes pharaoniques à ses propres constructeurs, et en guise d'échappatoire, elle n'offre que la possibilité de s'en remettre aux mains des géants. Le comble, c'est vraiment le moins qu'on puisse dire. D'ailleurs, certaines personnalités se sont fendues de messages plus cinglants.
Alain Houpert a écrit : "L'Europe n’est plus absurde. Elle est meurtrière et s’apprête à éradiquer 3,5 millions d’emplois dans l’automobile au profit de la Chine et des USA tout en feignant de se battre pour la souveraineté industrielle. Une écologie sacrifiant l’individu au profit de sa doctrine absurde." Et Alexandre Jardin d'ajouter : "Tout le système se détraque gravement. Personne ne voulait une Europe pareille utilisant l’écologisme pour détruire efficacement nos industries, notre puissance." Difficile de dire mieux...
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