Conflit syrien : les rebelles de la division Sultan Mourad, fer de lance de la Turquie en Syrie

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Stéphane Mantoux avec la rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 24 mars 2017 - 17:50
Mis à jour le 30 mars 2017 - 14:08
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division sultan murad syrie armée syrienne libre turquie
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Le drapeau de Liwa Sultan Murad, toujours arboré en dépit de l'adoption d'un emblème de l'ASL par la division Sultan Murad lors de sa création.
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L’insurrection armée syrienne s'est fragmentée en une myriade de factions poursuivant des agendas et des objectifs différents, au gré des alliances et des soutiens étrangers. Stéphane Mantoux, agrégé d'Histoire, spécialiste des questions de défense et observateur de référence du conflit irako-syrien, présente, en partenariat avec "FranceSoir", la division Sutan Murad qui appuie les forces turques engagées dans l'opération "Bouclier de l'Euphrate" au nord de la Syrie.

La brigade Sultan Murad a été créée le 28 mars 2013. Elle est issue d'un groupe rebelle turkmène disparu depuis, Jabhat Ahfad al-Sultan. Elle est commandée par le colonel Ahmed Othman qui a fait défection de l'armée syrienne en 2012. Ce groupe rebelle recrute parmi les Turkmènes du nord de la Syrie, surtout dans la province d'Alep.

Très présents dans la région côtière de cette dernière province, cette population, d'après la Coalition Nationale Syrienne, a été victime de discriminations culturelles de la part du régime syrien, notamment quant à la langue et à leur activité économique. Ils auraient joué un grand rôle dans les manifestations initiales en 2011 à Alep, Lattaquié, Homs (où 40% des résidents de Bab Amr seraient turkmènes) et Damas. Pourtant, un rapport du Syrian Network for Human Rights rapporte que le 25 octobre 2013, à Alep, la division Sultan Murad bombarde un monastère, celui de Wartan, situé sur la ligne de front, avec des mortiers.

Le drapeau originel de Liwa Sultan Murad. Avec le nom de l'unité, on trouve la Shahada, la profession de foi musulmane. Le rouge renvoie à la dimension turque de l'unité, turkmène. Les véhicules de la division Sultan Murad portent toujourd fréquemment cet emblème ou le drapeau correspondant.

En fait, les Turkmènes syriens n'avaient pas d'organisation politique avant la révolution de 2011, et ont dû apprendre à en créer une à partir de cette date. En mars 2012, deux entités sont nées: le Bloc Turkmène Syrien (BTS) et le Mouvement Turkmène Démocratique Syrien (MTDS). Ces deux mouvements n'ont pas du tout les mêmes fondations. A cela s'ajoute la Plateforme Turkmène Syrienne (PTS), initiée par la Turquie, qui tente de chapeauter les mouvements turkmènes syriens. Le BTS trouve ses origines dans les Turkmènes syriens installés en Turquie; initié dès août 2011, il naît formellement en mars 2012 et se base surtout sur cette population de la province de Lattaquié, dans la région de Bayir-Bucak. Le MTDS est une réponse au précédent et émane de Turkmènes syriens, également pour la plupart établis en Turquie, soucieux de politiser leur communauté en Syrie: il naît également en mars 2012 à Istanbul. Il opère surtout avec ceux de la province d'Alep.

Le BTS défend l'idée d'un Etat syrien comprenant les Turkmènes, mais pas celle d'un fédéralisme: un Etat suffisamment fort pour contrer les tendances séparatistes, mais démocratique et laïc. Le programme est sensiblement même dans le MTDS, qui insiste pour que les droits des Turkmènes soient garantis dans une Syrie unie.

A Lattaquié, la principale formation militaire regroupant les Turkmènes est la brigade de la Montagne Turkmène dirigée par le colonel Awad. A Alep, les brigades de cette minorité sont principalement dirigées par Ali Basher, un Turkmène de la ville: la brigade du sultan Mehmet le Conquérant, la brigade du Sultan Abdul Hamid, etc. Il y a aussi des unités turkmènes dans les provinces de Homs, Raqqa, Damas, Idlib et Tartous. Il y aurait au total 3,5 millions de Turkmènes en Syrie, sunnites à 99%, dont 1,5 millions qui ont conservé leur identité (et surtout la langue) turque. Finalement, une Assemblée Turkmène Syrienne est fondée à Ankara le 29 mars 2013, en présence du Premier ministre turc Erdogan; elle tient son deuxième congrès les 9 et 10 mai 2014.

En 2014, après les négociations manquées de Genève II, les rebelles syriens attaquent dans le nord de la province de Lattaquié, à Kessab (opération al-Anfal) le 21 mars, à Khan Sheykhoun et à Alep. Dans cette dernière ville, les rebelles cherchent à desserrer l'étau du régime sur les quartiers est. En effet, l'EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant, l'entité précédant l'Etat islamique) ayant été chassé d'Alep avec l'offensive rebelle lancée en janvier, le régime en a profité pour avancer à l'est de la ville. Les rebelles tentent de mettre la pression sur les quartiers ouest tenus par le régime. La brigade Sultan Murad est engagée dans ces opérations. A cette époque, l'unité est commandée sur le plan militaire par Fehim Isa.

En juillet 2015, la brigade se bat toujours dans les quartiers nord et nord-est d'Alep contre le régime. En août 2015, la division accueille une défection du régime syrien. La Turquie négocie alors avec les Etats-Unis son entrée dans la coalition contre l'EI. Dans les zones rurales autour d'Alep, le front al-Nosra, après un accord avec les rebelles, évacue certaines positions pour être remplacé par certaines brigades, dont Sultan Murad, qui semble de plus en plus liée à la Turquie. Le 15 septembre 2015, la brigade Sultan Murad fait partie des signataires d'un accord sur le processus de paix initié par l'ONU. Elle est récipiendaire cette année-là de missiles antichars TOW, fournis par la CIA, ce qui dénote aussi d'un soutien américain. La brigade Sultan Murad est alors principalement concentrée sur le front d'Alep (autour d'Handarat, au nord de la ville), mais elle a aussi un contingent à Idlib qui participe à la capture de la ville de Jisr-al-Shughour au printemps 2015. Elle intègre la coalition Fatah Halab qui regroupe des groupes rebelles de l'armée syrienne libre (ASL) ou islamistes.

A partir du 16 octobre, la brigade Sultan Murad doit se défendre, à Alep, contre la grande offensive lancée par le régime avec l'appui massif de l'Iran et de la Russie, qui a commencé son intervention directe dans le conflit le mois précédent. Les missiles TOW permettent de quelque peu contrebalancer le matériel déployé par les alliés du régime. En novembre, la brigade Sultan Murad combat dans la montagne des Turkmènes, au nord de la province de Lattaquié, où le régime mène aussi une nouvelle offensive fortement appuyée par la Russie. Le 8 décembre 2015, la brigade Sultan Murad fusionne avec d'autres brigades turkmènes, la brigade du Sultan Mehmet le Conquérant, la brigade du martyr Zaki Turkmani et la brigade Ashbal al-Aqeeda pour former la division Sultan Murad.

Sur le nouveau drapeau de la division Sultan Murad, on retrouve les codes de l'Armée Syrienne Libre: les couleurs de la révolution syrienne, l'aigle.

En janvier 2016, l'armée turque commence à retirer les engins explosifs et mines posés par l'EI près de la ville frontière de Jarabulus, et en informe la division Sultan Murad qui éloigne les civils du secteur. En février 2016, à Alep, des combattants de la division humilient et frappent 4 prisonniers d'une formation liée aux Forces Démocratiques Syriennes (SDF) dominées par les Kurdes syriens de l'YPG. Pour l'Institute Study of War, la division Sultan Murad constitue alors un groupe influent à Alep, qui peut changer la donne côté rebelles. En mars, l'unité semble conduire un échange de prisonniers avec l'Etat islamique. Elle affronte également un autre groupe rebelle, les brigades Nour ad-Din al-Zanki, après un différent, dans la ville d'Alep; les deux groupes font alors pourtant partie de Jaysh Halab, nouvelle coalition créée à Alep en février autour d'Ahrar al-Sham.

En avril, la division Sultan Murad est dans la liste des groupes accusés par l'YPG de bombarder le quartier kurde de Sheikh Maqsud, au nord d'Alep, faisant de nombreuses victimes civiles, depuis le mois de novembre précédent. Ce même mois, elle participe à l'offensive de la Hawar Kilis Operations Room au nord d'Alep pour marcher sur al-Raï, alors tenu par l'EI. L'opération qui démarre le 4 avril est soutenue par des bombardements de l'artillerie turque et des frappes aériennes de la coalition. Al-Raï est prise le 7 avril mais une contre-attaque des djihadistes reprend la localité le 11, et menace de couper en deux la poche d'Azaz au nord d'Alep (formée après l'offensive du régime au nord-ouest de la ville d'Alep en février 2016, et adossée à la frontière turque).

L'Etat islamique ne se retire que début juin, abandonnant par la même occasion le siège de Mare, en raison de la progression des SDF à l'est vers Manbij. La division Sultan Murad participe à la bataille pour briser le blocus des quartiers est d'Alep à partir du 31 juillet. Une interview du colonel Othman le 23 août, la veille de l'intervention turque en Syrie, explique que les rebelles de sa division ont du mal à progresser de nuit en raison des IED laissés par l'EI derrière lui au nord/nord-est d'Alep. Le lendemain, la division fait partie des 500 rebelles syriens qui appuient l'armée turque dans sa conquête de Jarabalus, tandis que Daech commence à se retirer en direction d'al-Bab. Dès lors, la division Sultan Murad accompagne l'armée turque au sein de l'opération "Bouclier de l'Euphrate" (Euphrates Shield), dans sa descente vers Dabiq, puis al-Bab. Parallèlement, le 30 octobre, la division Sultan Murad participe à la dernière offensive pour lever le blocus d'Alep contre les quartiers ouest tenus par le régime, le 30 octobre: elle se bat dans le quartier de Zahraa. En novembre 2016, une source attribue à la division Sultan Murad 550 combattants à Alep et autour de la ville. Le 13 novembre, un commandant militaire de la division, Kemal Ömer Tilki, est tué dans les combats contre l'EI à l'Est d'Alep.

Début 2017, le secteur déjà libéré par l'armée turque et ses alliés rebelles, dont la division Sultan Murad, au nord d'al-Bab, doit faire face à une recrudescence des VBIED. La formation constitue un des éléments rebelles les plus conséquents opérant sur le front d'al-Bab en soutien d'Euphrates Shield et fait partie des premiers éléments à entrer dans la ville le 8 février 2017. La division Sultan Murad participe à la bataille jusqu'à la chute d'al-Bab, le 23 février; l'EI a pu s'accrocher à la ville, puis l'évacuer, notamment grâce au réseau souterrain de canalisations courant de Qabasin, au nord-est de la ville, à Bzaa, à l'est. Dans les derniers combats, les vidéos du groupe montrent jusqu'à une cinquantaine de fantassins engagés dans les combats de rues. Les rebelles syriens auraient perdu 470 tués et 1.700 blessés, à cette date, depuis le début de l'opération Euphrates Shield (Bouclier de l'Euphrate) le 24 août 2016. Le 24 février, la division perd un de ses commandants tués par l'explosion d'un IED laissé par les djihadistes dans al-Bab. Fehim Isa, le commandant militaire de la division Sultan Murad, intervient fréquemment sur la chaîne de télévision turque A Haber TV.

Fehim Isa, commandant militaire de la division Sultan Murad, avec une M249 à al-Bab.

Dès le 26 février, la division Sultan Murad, au sud d'al-Bab, à Tadef, s'accroche avec les milices du régime syrien: elle revendique 22 tués et montre une carte d'identité d'un des morts. Les rebelles syriens appuyés par la Turquie redirigent ensuite leur effort vers Manbij, occupée par les SDF. Le régime syrien, qui a poussé au sud d'al-Bab, réussit à faire la jonction avec les Kurdes de l'YPG le 28 février, cinq jours après la chute d'al-Bab. Le 1er mars, la division Sultan Murad affronte les Kurdes à Tell Turin, à 18 km au nord-est d'al-Bab. Puis le combat continue dans le village voisin d'Alhuhat Kabir: la division revendique la mort de 7 miliciens de l'YPG. Elle prétend aussi avoir capturé 2 miliciens des Faucons du Désert, milice du régime. Le 5 mars, la division affirme avoir tué 9 miliciens kurdes notamment suite à des tirs de mortiers. Le 6 mars, les rebelles annoncent encore 4 miliciens tués à l'YPG (dans une vidéo de la division, on aperçoit semble-t-il un soldat turc).

Carte faite à partir d'un exemplaire créé par @EdmapsCom. Le cercle représente le secteur où la division Sultan Murad affronte les Kurdes de l'YPG entre les 1er et 8 mars 2017 (ici situation au 10 mars).

La brigade puis division Sultan Murad tire son nom d'un sultan ottoman: Mourad II, qui règne de 1421 à 1444, puis de 1446 à 1451 -et père de Mehmet II le Conquérant, le vainqueur de Constantinople, dont une autre brigade rebelle turkmène porte le nom. Mourad II consolide l'empire ottoman fragilisé par l'incursion de Tamerlan au début du XVème siècle: il étend notamment l'empire dans les Balkans et remporte la victoire de Varna (1444). Il tente sans succès un premier siège de Constantinople: l'entreprise sera menée à son terme par son fils Mehmet.

Cette dimension ottomane, et turque, se retrouve sur le drapeau initial de Liwa al-Sultan Murad: la Shahada, la profession de foi musulmane, est en blanc sur fond rouge, couleur du nationalisme turc. Plus que l'islam, c'est donc bien la dimension turque, ottomane, qui domine le discours de l'unité. La division Sultan Murad, en revanche, reprend dans son logo les emblèmes de la révolution syrienne et de l'ASL: l'aigle, le drapeau noir-blanc-vert avec 3 étoiles rouges, avec le nom ASL et celui de la formation. On constate cependant que ce dernier logo n'est utilisé que dans le coin supérieur gauche des vidéos YouHube de l'unité, qui continue d'aborder sur ses véhicules le drapeau rouge avec la Shahada. C'est donc une dimension que d'aucuns pourraient qualifier de "néo-ottomane" qui semble dominer parmi les rebelles de la division Sultan Murad.

Un montage de propagande du 9 décembre 2016 montre un rebelle sur un cheval, tenant le drapeau de la division Sultan Murad. Une photo du 11 février montre des combattants en prière à al-Bab sur le drapeau de l'unité. Après la prise d'al-Bab, le 23 février, une photo de la division Sultan Murad montre des combattants en prière dans les rues de la ville.

Des miliciens de la division Sultan Murad en prière dans al-Bab reconquise (23 février 2017).

Le groupe dispose d'un site Internet, d'un compte Twitter en arabe et d'un autre en turc (avec un contenu légèrement différent), et d'une chaîne YouTube pour diffuser ses vidéos.

L'analyse des productions vidéos de la division Sultan Murad entre novembre 2016 et mars 2017 permet d'avoir un bon aperçu de son armement, de son matériel et de ses tactiques. L'infanterie est assez conséquente (le groupe revendiquait 1.300 hommes l'an passé) et la division Sultan Murad est sans doute l'élément rebelle le plus important en soutien de l'armée turque dans Euphrates Shield. La discipline de feu, qui paraissait relativement bonne en novembre, se dégrade en février -sans doute en raison de l'incorporation de jeunes recrues, à cause des pertes: on note d'ailleurs un "trou" dans les vidéos en décembre-janvier, au moment où les combats à al-Bab contre l'EI entraîne de lourdes pertes dans l'armée turque et sans doute aussi parmi les rebelles syriens. Les vidéos du mois de mars montrent aussi de plus en plus de jeunes combattants, des enfants-soldats pour certains. L'infanterie est armée d'AK, de PK, de SVD et de RPG-7. Les M-16 et autres armes américaines sont moins nombreuses : la division Sultan Murad semble davantage soutenue par la Turquie seule que par les Etats-Unis et la Turquie de concert, comme c'est le cas pour la division al-Hamza.

On note quelques M240 et M249 (Fehim Isa, le commandant militaire de la division Sultan Murad, est souvent vu à al-Bab avec une M249), mais aussi des Zastava M84. La Turquie semble fournir des lance-grenades Milkor MGL dont une photo montre un exemplaire le 6 février. Contre les Kurdes de l'YPG, une vidéo du 6 mars montre que la division Sultan Murad dispose d'au moins un fusil anti-matériel iranien AM 50 (12,7 mm) de prise et d'un fusil de précision M14 EBR américain. Les "technicals" embarquent aussi au moins une M2HB, et une M240 à côté d'un ZPU-2, de plusieurs ZU-23, de KPV, de Type 77/85. Des trois groupes rebelles que j'ai étudiés jusqu'ici opérant avec Euphrates Shield, la division Sultan Murad est celui qui a le plus reçu de véhicules de l'armée turque: pas moins de 8 ACV-15 AACP (numéros ****75, avec emblème du groupe sur l'avant ; 243768 ; 19*157 ; ****63 ; 238061 ; 196149 ; ****87 ; 238001) et au moins 2 automitrailleuses ZPT.

En plus de 2 ACV-15 AACP semblables aux précédents, la division Sultan Murad touche aussi au moins 2 autres ACV-15 AACP avec un camouflage différent, uni, dont celui-ci, le numéro 243774.

A la fin de la bataille d'al-Bab, elle a encore reçu deux ACV-15 AACP supplémentaire (numéros ****35 ; 238066). Elle en touche deux autres (numéros 243774 et ****71) à la teinte de camouflage différente des premiers.  La division Sultan Murad dispose aussi de moyens d'appui, dont des mortiers: une batterie de trois mortiers de 82 mm (sans doute des M69 serbes), et un mortier de 120 mm (avec munitions de la compagnie bulgare Dunarit Ruse, un 46 dans un cercle sur les obus), un lance-missiles antichars Fagot utilisé dans un rôle antipersonnel, un lance-roquettes artisanal pour roquettes Grad de 122 mm, deux mortiers M252A2 de 81 mm, d'autres mortiers de 120 mm. En outre, la division Sultan Murad est ponctuellement appuyée par des chars M-60T Sabra ou Leopard 2A4 de l'armée turque.

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