Congo-Brazzaville : Denis Sassou N'Guesso investi président du pays pour cinq ans

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 17 avril 2016 - 18:17
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Denis Sassou N'Guesso congo investiture
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©Guy-Gervais Kitina/AFP
Denis Sassou-Nguesso a de nouveau été investi à la présidence de la République pour un mandat de cinq après sa victoire contestée.
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La capitale congolaise a accueilli samedi, la cérémonie d'investiture de Denis Sassou-N'Guesso après sa réélection contestée du 20 mars dernier. C'est donc un troisième mandat pour l'homme qui est resté à la tête du pays pendant 32 ans.

Depuis 1997 et son coup d'Etat contre le président élu Pascal Lissouba, Dennis Sassou N'Guesso préside aux destinées du Congo-Brazzaville. Samedi 16, il a de nouveau été investi à la présidence de la République pour un mandat de cinq après sa victoire contestée, car entaché de fraude selon l'opposition, aux dernières présidentielles.

La cérémonie officielle de son investiture a eu lieu au Palais des Congrès, localisé sur la petite colline du Plateau au cœur de la capitale Brazzaville. Denis Sassou N'Guesso a juré de respecter solennellement et de faire respecter la nouvelle Constitution, celle adoptée le 25 octobre dernier. Sa prestation de serment s'est déroulée devant ses homologues venus notamment du Niger, du Gabon, de l’Angola, de Sao Tomé-et-Principe.

"Le quinquennat sera celui de l’économie", a déclaré Sassou N'Guesso dans son discours d’investiture "tous nos efforts tendront à consolider l’économie nationale de sorte qu’elle soit profondément diversifiée, dynamique, florissante et surtout créatrice d’emplois décents par milliers". Et d'ajouter qu'il comptait "éradiquer le chômage, celui des jeunes principalement" dans un pays où 60% des jeunes sont sans emploi, malgré l'importance de la manne pétrolière

Déjà titulaire de deux mandats de président du Congo, Sassou N'Guesso avait obtenu en décembre denrier la possibilité de se représenter après un changement de Constitution validé par un référendum contesté et qualifié de "coup d’État" par l'opposition. Il avait ensuite fait avancer au 20 mars la présidentielle qui devait avoir lieu en juillet. Election qu'il a remportée dès le premier tour, avec plus de 60% des voix, le 20 mars.

Sa victoire avait été qualifiée de "forfaiture" par cinq candidats d’opposition, unis par un pacte "anti-Sassou".

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