Trump et Hollande : tout ce qu'ils se sont dit la première fois au téléphone
C'était le 11 novembre 2016, il y a près d'un an. Elu 45e président des Etats-Unis quelques jours plus tôt à la surprise générale, Donald Trump avait rapidement souhaité appeler son homologue français François Hollande, un échange retranscrit dans le livre La politique est un sport de combat (Ed.Fayard) de Gaspard Gantzer, l'ex-conseiller en communication de l'ancien président.
Il s'agissait de leur première conversation et n'était pas celle espérée par François Hollande. Alors que ce dernier comptait évoquer des sujets sensibles comme la Syrie ou le climat, le président américain semblait, lui, dans un autre monde. "J’aime la France, j’aime Paris, j’aime votre vin", lui aurait-il dit en guise d’introduction. Un discours complètement surréaliste qui aurait complètement déconcerté François Hollande.
Le président français aurait alors tenté de ramener la conversation sur des sujets plus importants. Mais là encore, Donald Trump ne lui aurait pas prêté attention et semblait beaucoup plus enclin à parler de choses "plus légères". "Tout ce que vous voulez", lui aurait-il simplement répondu.
Le dialogue entre les deux chefs d'Etats aurait ensuite pris une autre tournure. Donald Trump aurait alors demandé, à plusieurs reprises, s'il avait notamment des conseils à lui donner pour la formation de son gouvernement: "Vous connaissez de nombreuses personnalités américaines, vous êtes un des plus grands leaders de la planète, pouvez-vous m'aider à recruter mon équipe, j'ai besoin de recommandations". Ce à quoi, le président français s'est bien gardé de répondre.
"Il se moque tellement de nous que c’en devient drôle", a expliqué Gaspard Gantzer dans son ouvrage. Puis, à la fin de la conversation téléphonique qui a duré une dizaine de minutes, François Hollande s'est retourné vers ses collaborateurs, l'air rieur, en lâchant: "il est quand même…". Une discussion qui a visblement marqué le communicant.
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