La Russie teste une torpille nucléaire qui peut déclencher des tsunamis radioactifs

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FranceSoir
Publié le 13 avril 2021 - 13:10
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Un sous-marin nucléaire
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HANDOUT / NAVAL GROUP / AFP
Un sous-marin nucléaire
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Selon une enquête de CNN, la Russie serait actuellement en phase de test d’une « super torpille » nucléaire, 100 fois plus puissante que la bombe nucléaire d’Hiroshima. Appelée Poséidon 2M39, elle serait capable de provoquer d’immenses tsunamis radioactifs.

Une arme nucléaire redoutable

La Guerre froide est peut-être terminée depuis trente ans, cela n’empêche pas la Russie de concevoir des armes qui font trembler les États-Unis. Comme cette « super torpille » nucléaire capable de traverser les abysses sans être repérée, et que CNN a mis à jour dans une enquête.

Prénommée Poséidon 2M39, en référence au dieu de la mer dans la mythologie grecque, cette torpille à propulsion nucléaire naviguerait dans les fonds marins à une vitesse de 100 nœuds, soit 185,2 km/h, sans être repérée par les radars ennemis.

Mais ce qui préoccupe le plus les experts militaires, c’est sa portée. Poséidon 2M39 est en effet équipé d’une ogive de plusieurs mégatonnes, qui la rendent 100 fois plus puissante que la bombe atomique d’Hiroshima. Contenant du cobalt 60 qui amplifie les retombées radioactives, l’arme serait capable de déclencher des tsunamis ou des raz-de-marée dévastateurs.

Une arme de dissuasion nucléaire

Ce scénario apocalyptique inquiète particulièrement les États-Unis, qui redoutent que la Russie utilise Poséidon 2M39 pour « inonder les villes côtières américaines de tsunamis radioactifs », comme l’a déclaré en novembre dernier Christopher Ashley Ford, l'ancien secrétaire d'État adjoint à la sécurité internationale des États-Unis

Selon le vice-amiral Nils Andreas Stensønes, chef du renseignement norvégien, cette super arme nucléaire serait pourtant avant tout une arme de dissuasion. Actuellement en « phase de test », elle serait surtout « utilisée pour effrayer », abonde Katarzyna Zysk, professeur de relations internationales à l'Institut norvégien des études de défense. Interrogée par CNN, l’experte estime qu’elle pourrait aussi permettre à la Russie de prendre le contrôle d’une partie de l’Arctique, et en particulier de la « route maritime du Nord », qui relie la Norvège à l’Alaska en longeant les côtes russes jusqu’à l’Atlantique Nord.

Cette route, de plus en plus praticable en raison de la fonte des glaces, permettrait à la Russie de rallier plus rapidement l’Asie à l’Europe sans passer par le canal de Suez. Ce qui assurerait non seulement à Vladimir Poutine le contrôle d’une route commerciale ultra-stratégique, mais aussi une nouvelle ressource financière très rentable.

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