Le président polonais rencontre George Simion, le candidat nationaliste roumain


Le chef de l'État polonais sortant Andrzej Duda a accueilli le candidat de la droite nationaliste à la présidence roumaine George Simion, a annoncé le bureau de M. Duda mercredi, au moment où leurs deux pays sont sur le point d'élire leurs présidents respectifs.
George Simion, un grand admirateur de Donald Trump, affrontera un candidat centriste partisan de l'UE au second tour de la présidentielle dimanche, le jour du premier tour de ce scrutin en Pologne.
Le conservateur Andrzej Duda, un allié de l'opposition nationaliste, a reçu M. Simion au palais présidentiel à Varsovie.
"Les relations bilatérales ont constitué le principal sujet des entretiens", a souligné sur X le bureau de M. Duda, en diffusant une photo de la rencontre.
L'ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, qui dirigeait le précédent gouvernement nationaliste du parti Droit et Justice (PiS), a aussi participé à la réunion.
Le vote de dimanche en Roumanie sera suivi de près par la communauté internationale après l'annulation du précédent, organisé en novembre, dans ce pays de l'Otan de 19 millions d'habitants.
Mardi, George Simion est apparu lors d'un rassemblement en faveur du candidat à la présidence polonaise Karol Nawrocki, un historien soutenu par Andrzej Duda et le PiS.
"Ensemble, quand George gagnera, ensemble, quand nous gagnerons, le 18 mai, nous bâtirons une Europe des valeurs, une Europe des patries, dans laquelle nous ne laisserons pas l'UE se centraliser", a lancé Karol Nawrocki à ses partisans réunis à Zabrze, dans le sud de la Pologne.
De son côté, George Simion a déclaré : "Nous nous opposerons à l'immigration illégale, nous arrêterons le changement anti-américain en Europe".
"Vous êtes nos frères", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a quant à lui critiqué l'apparition commune des deux candidats.
"La Russie se réjouit", a-t-il commenté sur X mardi.
"Nawrocki et son homologue roumain prorusse George Simion sur la même scène, cinq jours avant l'élection présidentielle en Pologne et en Roumanie. Tout est clair", a-t-il ajouté amer.
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