Mali : l'armée française abat deux chefs djihadistes de grande envergure
Ils faisaient partie des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et du groupe islamiste Ansar-Dine, Hamada ag-Hama alias Abdelkrim al-Targui (" Abdelkrim le Touareg") et Ibrahim ag-Inawalen dit "Bana" ont été tué par des forces spéciales françaises au Mali dans la nuit de lundi à mardi. Deux autres terroristes de moindre envergure, leurs gardes-du-corps, ont également péri au cours de l'assaut.
L'annonce a été faite par le ministère de la Défense français ce mercredi. Adjoint du numéro un d'AQMI, Abdelkrim al-Targui, serait lié à l’enlèvement et au meurtre des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, en novembre 2013, à Kidal. Il était aussi impliqué dans le rapt de Philippe Verdon et de Serge Lazarevic, à Hombori (Mali) en novembre 2011. Philippe Verdon devait être tué deux ans plus tard par ses ravisseurs. Serge Lazarevic, pour sa part, a retrouvé la liberté après d'intenses tractations en décembre 2014.
Pour sa part, Ibrahim ag-Inanelen était le chef de la police religieuse d'Ansar Dine et responsable du massacre d'Aguelhok, ville du nord-est du Mali où 153 personnes avaient trouvé la mort en 2012.
AQMI et Ansar Dine "sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d'exactions répétées à l'encontre des populations maliennes", déclare le communiqué du ministère de la Défense. Et d'ajouter: "cette opération, après celle ayant mis hors de combat Ahmed el-Tilemsi, porte un nouveau coup dur aux groupes armés terroristes sahélien".
Ahmed El-Tilemsi, avait été tué par les forces françaises lors d'une opération dans la région de Gao, dans le nord du Mali. Membre fondateur du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest), il avait participé en 2011 à l'enlèvement de deux Français au Niger et de trois travailleurs humanitaires en Algérie.
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