Fusillade meurtrière au Canada : au moins 4 morts
La petite ville de La Loche dans le nord du Canada a été le théâtre vendredi 22 janvier de l'une des fusillades les plus meurtrières de l'histoire du pays. Vers 13h, un jeune a pénétré dans un lycée et a ouvert le feu avec une carabine. Le premier bilan fait état de quatre à cinq morts et de plusieurs blessés. Situé dans la province de Saskatchewan, le bâtiment appartient à la communauté amérindienne. Un suspect aurait été arrêté quelques minutes après la fusillade à l'extérieur de l'école. Selon les premiers éléments de l'enquête, dont les déclarations du maire de la ville Kevin Janvier, il s'agit d'un homme de 21 ans lui même membre ou ancien membre de l'établissement scolaire.
"J'ai couru à l'extérieur de l'école. Il y avait beaucoup de cris. Il y avait eu six ou sept coups de feu au moment où je suis sorti", a témoigné un élève auprès de Radio Canada peu de temps après l'événement. "Je courais et j'ai dit aux gens de sortir". Selon le Huffington Post Quebec, "la police ne connaît pas l'identité des personnes tuées ou blessées, ni la gravité des blessures". "Il s’agit du cauchemar de tous les parents", a commenté sur Twitter le Premier ministre Justin Trudeau de Davos en Suisse, où il assiste au Forum économique mondial. "Le Canada partage ce deuil et se tient aux côtés de la communauté de La Loche et de toute la Saskatchewan".
La police fédérale a affirmé s'intéresser à une résidence située non loin du lycée, sans préciser s'il s'agit de celle du tireur présumé ou d'une autre personne qui pourrait être liée à l'enquête. Le Canada et les 3.000 habitants de La Loche sont sous le choc car contrairement aux Etats-Unis, les fusillades sont rares dans le pays en raison d'une réglementation plus stricte sur le port d'armes. Le dernier drame similaire remonte à 27 ans lorsqu'un homme de 25 ans avait tué 14 personnes lors d'une fusillade à l'école Polytechnique de Montréal. Le Premier ministre Justin Trudeau a fait savoir qu'il se prononçait pour des réflexions sur le sujet "dans les semaines et les mois à venir".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.