Voitures de luxe, mieux vaut attendre 2021 avant d’acheter !

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France-Soir
Publié le 30 octobre 2019 - 11:24
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Voitures de luxe et voitures de prestige au quotidien
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Pedro PARDO / AFP
Suppression de la taxe sur les voitures puissantes dès 2021.
Pedro PARDO / AFP

Les voitures de luxe sont aujourd’hui taxées dès l’établissement de la carte grise. Cette taxation sur les voitures puissantes et de prestige est officiellement appelée à disparaitre en 2021, bien que le Ministère des Finances n’entende pas se priver de cette rentrée fiscale.

Au début du quinquennat d’Emmanuel Macron, la promesse de supprimer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est devenue réalité. Pour certains, cette suppression était attendue depuis longtemps, alors que d’autres y voyaient plutôt le   symbole d’une politique fiscale jugée injuste. Si l’ISF a été remplacée par un impôt sur la fortune immobilière (IFI) et ce afin d’inciter les contribuables les plus fortunés à investir dans l’économie française, le gouvernement avait entendu la grogne populaire. Pour y répondre, des taxes avaient alors été instaurées, taxes visant plus particulièrement les signes extérieurs de richesse. Les voitures de luxe comme les yachts étaient dans le collimateur des services de Bercy.

Il avait alors été décidé d’augmenter considérablement la « taxe de francisation et de navigation » des plus gros yachts, mais aussi de créer une nouvelle taxe sur les automobiles de luxe. Cette nouvelle imposition auto ne concernait alors que les voitures, achetées neuves ou d’occasion, d’au moins 36 chevaux fiscaux. Comprise entre 500 et 8000 €, cette taxation des voitures de prestige est perçue à l’occasion de l’établissement de la carte grise du véhicule.

 

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Des véhicules de luxe qui ne répondent pas aux attentes

Le projet de loi de finances pour 2020 a cependant officialisé la suppression de cette imposition dès l’année 2021. Les créations de   ou encore  Lamborghini ne seront plus taxées en France, deux ans seulement après l’instauration de la mesure. Le Ministère du Budget explique cette décision par la volonté de rendre la politique fiscale plus efficace. Il s’agit d’une part de clarifier le millefeuille fiscal à la française.

D’autre part,   il s’agit aussi de prendre en compte, que cet article 1010 ter du CGI (taxe sur les voitures de luxe) n’est pas à la hauteur des attentes. Les 12 millions d’euros perçus sont bien en-deçà des 30 millions d’euros attendus par Bercy.

Mieux vaut donc attendre 2021 avant d’acheter une voiture puissante, même si le gouvernement a déjà précisé que cette suppression de multiples impositions sera compensée par les nouvelles règles régissant le Malus CO2 notamment.  

 

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