Décharges sauvages : bientôt des radars automatiques ?

Comment lutter contre les décharges sauvages? Les autorités locales rivalisent d’imagination pour mettre fin à cette prolifération. Dernière tendance en la matière: les pièges photographiques.

Au fil des ans, les décharges sauvages se sont multipliées de façon exponentielle, et elles sont uedevenues un véritable enjeu de santé public. Au motif d’économiser des frais de traitements de certains types de déchets (comme ceux contenant de l’amiante par exemple) ou pour gagner du temps en se libérant des obligations légales, des professionnels et des particuliers se débarrassent de leurs déchets en les déposant un peu partout sur le territoire.

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Nouveauxs type de délinquants

Pour les collectivités locales, l’heure de réagir a sonné, et depuis plusieurs mois les initiatives se multiplient. Certaines collectivités ont ainsi recruté une véritable police de l’environnement, chargée de mener l’enquête à chaque découverte d’une décharge sauvage. D’autres ont préféré empêcher l’accès des zones concernées par ce dépôt d’ordures en tout genre, en installant des plots ou des barrières pour freiner les ambitions de ce nouveau type de délinquance.

Des pièges photos 

Mais ce sont bien les pièges photos, qui recueillent actuellement le plus de suffrages.  Ces appareils photos sont installés sur ces sites judicieusement choisis, et à chaque mouvement, une prise de vue est réalisée permettant de constater un flagrant délit éventuel. Pour garantir l’efficacité de ces nouveaux dispositifs, les autorités restent discrètes quant à la localisation de ces pièges photographiques, tout en se montrant très communicatives sur la politique engagée. Comme pour les radars sur les autoroutes. 

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