Un piège connecté venu de Camargue révolutionne la lutte anti-moustiques

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FranceSoir
Publié le 28 juin 2021 - 18:01
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Le maire de Briollay dans le Maine-et-Loire a pris un arrêté pour interdire aux moustiques l'entrée dans sa commune
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© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Cette solution promet de faire chuter localement la population de moustiques de 88%, sans dégâts écologiques
© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives

L’arme ultime contre les moustiques a enfin été inventée, elle est connectée, elle vient de Camargue, et elle arrive juste à temps pour l’été. La start-up Aixoise Techno BAM, créée par deux amis d'enfance nés en Camargue, propose une idée révolutionnaire pour contrôler les moustiques : Qista, un appareil qui imite la respiration humaine pour attirer les moustiques et les capturer, pour enfin en finir avec les piqûres.

Qista : une borne écologique et efficace

En simulant la respiration humaine, donc une émission de CO2, Qista agit comme un leurre olfactif. La femelle moustique confond la borne avec une victime, et en voulant la piquer elle est aspirée dans un filet. Le système garantit une zone “mosquito-free” de 60 mètres de rayon. Cette solution promet de faire chuter localement la population de moustiques de 88 %, sans dégât écologique, car elle n’utilise aucun pesticide. Et pour ceux qui s'inquiètent de la protection des moustiques et de la biodiversité, pas d’inquiétude, car nous ne sommes pas près de les éradiquer, en raison de leur “super reproduction”, qui permet à chaque femelle de pondre jusqu’à 200 œufs en 48h.

Des données collectées pour la recherche des maladies infectieuses

Les bornes Qista sont déjà présentes dans 50 collectivités en France et dans 16 pays, notamment ceux qui doivent faire face aux maladies infectieuses transmises par les moustiques. En cas de surproduction de moustiques, les bornes connectées à Internet transmettent des données en temps réel permettant aux autorités locales d’agir. Grâce a un laboratoire, la start-up peut réaliser des tests PCR sur les moustiques collectés et repérer des maladies telles que la dengue, le zika, le chikungunya, le paludisme ou la fièvre jaune, ce qui permet d’alerter de possibles épidémies. La borne s’adresse plutôt aux collectivités, car le prix reste élevé pour un particulier qui souhaiterait s’équiper de cette technologie : il faut dépenser 1000 euros pour la borne et entre 300 et 600 euros par an pour les recharges de Co2.

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