Affaire Maëlys : le sapin érigé en sa mémoire aurait brûlé accidentellement selon les gendarmes
Les faits avaient choqué et même déclenché des réactions de colère particulièrement vives. Ce ne serait pourtant qu'un accident. Selon les enquêteurs chargé de faire la lumière sur l'incendie du sapin érigé devant la salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin (Isère) où a disparu Maëlys, ce serait la piste accidentelle qui serait privilégiée.
C'est lors de la nuit de Noël que l'arbre placé à côté de banderoles réclamant "la vérité pour Maëlys" et des peluches s'est enflammé. Aucun témoin de la scène n'a pu expliquer comment l'arbre s'était ainsi consummé. Rapidement, la thèse d'un acte volontaire avait révolté la famille de la fillette de huit ans qui s'est volatilisé dans la nuit du 26 au 27 août, en marge d'une fête de mariage.
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Jennifer Cleyet Marrel, la mère, n'avait pas pu retenir sa colère en partageant une photo du sinistre sur sa page Facebook. "Voilà une fois de plus la bêtise humaine, bande de psychopathes. Brûler le sapin de Maëlys le jour de Noël. Vous allez crever en enfer", avait-elle écrit.
Ce serait pourtant les bougies déposées au pied de l'arbre qui seraient à l'origine de l'incident selon les gendarmes de Pont-de-Beauvoisin, comme le rapporte le Dauphiné libéré. Le sapin était en effet en matière synthétique ce qui explique comment il a pu flamber aussi facilement en extérieur, alors que la météo était pourtant particulièrement humide.
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Très rapidement, l'arbre avait été remplacé par les bénévoles qui se succèdent devant le petit mémorial. Les faits avaient en tout cas relancé un peu plus les crispations autour de l'enquête sur la disparition de Maëlys qui a mis cette commune sur le devant de la scène, et autour d'un suspect, Nordahl Lelandais, défendu bec et ongles par sa famille et qui, de son côté, nie toute implication dans la disparition de l'enfant, dont le corps n'a toujours pas été retrouvé.
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