Disparition de Maëlys : l'avis de recherche affiché sur des panneaux publicitaires géants
Il était jusque-là affiché sur la devanture des vitrines de Pont-de-Beauvoisin. Il va dorénavant apparaître sur des panneaux publicitaires géants de 12 mètres carrés, bien au-delà des limites de l'Isère ou de la Savoie. Des imprimeurs, des annonceurs et des régies publicitaires ont déclaré qu'ils afficheront sur leurs installations l'avis de recherche pour la petite Maëlys de Araujo. La démarche est bien sûr faite à titre gracieux.
C'est un collectif de particuliers réclamant "la vérité pour Maëlys" qui est à l'origine de la démarche. L'avocat des parents de Maëlys, qui n'ont pas sollicité personnellement cette faveur, a assuré cependant qu'ils avaient donné leur accord.
La première société à avoir accepté est FG Publicité, une entreprise basée à La Ravoire en Savoie, et qui exploite des panneaux dans les principales villes de Savoie et de Haute-Savoie, mais aussi à Bourgoin-Jallieu (en Isère, dans la grande banlieue de Lyon) et même jusqu'à Mâcon (Saône-et-Loire, à 150 kilomètres de Pont-de-Beauvoisin).
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Mais selon une information de France bleu, ce serait le géant JCDecaux qui participerait prochainement à l'opération. Avec à la clé une action similaire dans le département du Rhône (et donc dans l'agglomération lyonnaise) et même une centaine de panneaux en Ile-de-France qui afficherait ainsi le sourire timide de Maëlys, dans sa robe blanche sans manche qu'elle portait cette nuit du 26 au 27 août, au moment de sa disparition.
Reste à savoir si l'opération, au-delà de sa belle portée symbolique, aidera à faire avancer l'enquête sur la disparition de Maëlys, l'affaire ayant été déjà largement médiatisé, et le visage de l'enfant s'étant affiché à la Une de tous les médias. Si Nordahl Lelandais reste toujours le seul suspect (bien que présumé innocent), l'enquête piétine face au manque de nouveaux éléments. L'investigation a été relancée avec la mise en examen du suspect dans la mort du caporal Arthur Noyer, avec plusieurs éléments à charge encore plus précis que dans le cas de Maëlys (concordance des bornages des mobiles et morceau de crâne appartenant à la victime retrouvé), mais cela n'a pour l'instant pas alimenté l'enquête sur la disparition de la malheureuse enfant.
Nordahl Lelandais n'a plus été entendu par les juges d'instruction depuis sa dernière audition le 30 novembre où il a nié son implication, alors que l'accusation estimait que l'heure de la disparition de l'enfant –2h46– correspond au moment où l'ex-militaire avait quitté les lieux.
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