Affaire Grégory : le 16 octobre 1984, Marcel Jacob était à son travail
Le 16 octobre 1984, le petit Grégory Villemin était retrouvé mort noyé et ligoté dans La Vologne, rivière située dans les Vosges. Au cœur de son meurtre, un immense imbroglio familial, autour d'une vaste histoire de jalousie morbide.
Alors que l'enfant est mort depuis bientôt 33 ans, une nouvelle information pourrait changer toute la donne. Cela concerne Marcel Jacob, son grand-oncle. Retour sur l'historique judiciaire.
Bernard Laroche, cousin du père de Grégory (Jean-Marie Villemin), avait été le premier suspect de l'affaire. Mais il avait été libéré après que Murielle Bolle, sa belle-sœur, était revenue sur son témoignage. Ce qui avait conduit au meurtre de Bernard Laroche (tué en 1985 par le père de Grégory convaincu de sa culpabilité).
Les époux Jacob, grand-oncle et grand-tante, ont aussi été suspectés de l'homicide du petit garçon de quatre ans. Ils ont d'ailleurs été mis en examen en juin dernier pour "enlèvement et séquestration suivie de mort" et incarcérés. Le procureur général n'avait pas trouvé leurs alibis suffisamment étayés. Ils avaient ensuite été libérés sous contrôle judiciaire.
Sauf que par rapport à l'alibi, un nouvel élément qui pourrait remettre l'accusation en cause a été révélé par L'Est Républicain ce mercredi 4. Le quotidien s'est procuré un document sur lequel figurent les alibis de toutes les personnes impliquées dans cette affaire. Sous Bernard Laroche, la case "vérification" est vide. Mais à côté du nom de Marcel Jacob est inscrit "se trouvait à son travail de 13h à 21h à l'usine Walter Seitz à Aumontzey". Alibi solide puisque "vérifié auprès de l'employeur" il y a 33 ans selon l'avocat Me Stéphane Giuranna.
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