Angers : un balcon s'effondre lors d'une fête, quatre jeunes tués sur le coup

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 16 octobre 2016 - 12:50
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L'immeuble d'Angers dont la chute du balcon a provoqué la mort de quatre personnes.
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©Jean-François Monier/AFP
Dix personnes, dont une en urgence absolue sans que le pronostic vital soit engagé, ont été évacuées vers le CHU (Centre hospitalier universitaire) d'Angers.
©Jean-François Monier/AFP
Quatre jeunes d'une vingtaine d'années sont morts et plus d'une dizaine d'autres ont été blessés après l'effondrement d'un balcon samedi à Angers lors d'une pendaison de crémaillère. Le balcon s'est écroulé pour une cause inconnue, entraînant les balcons des deux étages inférieurs. Fort heureusement, personne ne se trouvait sur ces balcons inférieurs.

Quatre jeunes sont morts et plus d'une dizaine d'autres ont été blessés dans la nuit, après l'effondrement d'un balcon lors d'une fête dans un immeuble récent du centre-ville d'Angers. "La cause de cet accident dramatique est de toute évidence accidentelle", a jugé une source proche de l'enquête. Aucun des blessés n'est par ailleurs en danger de vie ou de mort, a-t-on précisé de source hospitalière.

Samedi 15, aux environs de 23h00, ce balcon s'est effondré soudainement dans l'immeuble qui se trouve au 25 rue Maillé, dans le plein centre-ville d'Angers, a indiqué la préfecture du Maine-et-Loir dans un communiqué, où elle fait état de quatre morts. Selon les premiers éléments de l'enquête, les victimes, apparemment des étudiants, se trouvaient en un groupe compact sur le balcon, situé au troisième étage de l'immeuble et donnant sur la cour intérieure. L'immeuble était récent, selon la même source. Il aurait été construit dans les années 2000.

Le balcon s'est écroulé pour une cause inconnue, entraînant les balcons des deux étages inférieurs. Mais selon une source de l'enquête, personne ne se trouvait sur ces balcons inférieurs. Selon le quotidien Ouest France, les jeunes participaient à une pendaison de crémaillère. L'essentiel du déblaiement des gravats a été effectué et les quatre corps ont été retrouvés. On indiquait auprès des secours qu'on ne cherchait plus d'autres victimes.

Dix personnes, dont une en urgence absolue sans que le pronostic vital soit engagé, ont été évacuées vers le CHU (Centre hospitalier universitaire) d'Angers. Selon une porte-parole du CHU interrogée par l'AFP, outre les dix blessés transportés dans ce centre hospitalier, quatre autres l'ont été à la clinique de l'Anjou. Trois des blessés admis au CHU ont déjà quitté l'hôpital, a-t-elle ajouté, précisant qu'il s'est agi dans tous les cas d'"urgences relatives".

D'importants moyens de sapeurs-pompiers ont été mobilisés (70 hommes) avec notamment la cellule sauvetage déblaiement de Saumur, ainsi que le SAMU. La Cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) a été déclenchée pour les victimes très choquées. La Croix Rouge est également mobilisée auprès des familles. Un centre de soutien aux familles est organisé à l'accueil du CHU. Les blessés "ont tous 20 ans à peu près, ce sont certainement des étudiants", a confirmé à la radio France Info, Michel Pichon, directeur de garde du CHU (centre hospitalier universitaire) d'Angers.

 

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