Attentats dans l'Aude : François Molins fait le point sur l'enquête, ce qu'il a dit
Trois jours après les attentats perpétrés dans l'Aude, le procureur de la République de Paris François Molins s'est exprimé ce lundi 26 au soir, revenant sur le déroulé des faits et sur les avancées des investigations. Il a tout d'abord rendu hommage au gendarme Arnaud Beltrame affirmant que son courage et son engagement héroïque forçaient "l'admiration". Il a ensuite expliqué que l'autopsie de son corps avait permis "d’établir des blessures balistiques, et surtout une grave blessure au niveau de la trachée".
François Molins a par ailleurs évoqué la personnalité du meurtrier, Radouane Lakdim, expliquant qu'il était fiché S depuis 2014 et que son nom figurait également dans le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) depuis 2015.
"Il faisait l’objet d’un suivi par les services de renseignement, qui n’avait pas permis d’identifier des signes précurseurs d’un passage à l’acte", a-t-il déclaré précisant que "trois couteaux et un sabre" avaient été saisis lors de la perquisition menée à son domicile. Il a également affirmé que le jeune homme de 25 ans, qui a assassiné quatre personnes, avait bien exigé la libération de Salah Abdeslam lors de la prise d'otages au Super U.
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Au cours de cette conférence de presse, le procureur de la République de Paris a également évoqué, la compagne de Radouane Lakdim, fichée S et actuellement en garde à vue. Il a confirmé qu'elle avait crié "Allah Akbar" lors de son interpellation affirmant qu'elle avait posté sur Facebook, quelques heures avant les attentats, une sourate du Coran disant que "les mécréants" étaient "promis à l'enfer".
"Elle conteste toute implication dans l’attaque terroriste", a-t-il indiqué précisant que sa garde à vue était prolongée, tout comme celle d'un jeune homme de 17 ans, interpellé dans la nuit de vendredi à samedi. Il s'agit d'un ami de Radouane Lakdim.
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