Bugaled Breizh : la justice confirme le non-lieu, au grand désespoir des familles des victimes

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RT
Publié le 13 mai 2015 - 19:12
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L'épave du Bugaled Breizh.
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©Daniel Joubert/Reuters
Immatriculé au Guilvinec, dans le Finistère, le Bugaled Breizh a sombré au sud-ouest de l'Angleterre le 15 janvier 2004.
©Daniel Joubert/Reuters
La cour d'appel de Rennes a confirmé ce mercredi le non-lieu prononcé en mai 2014 dans l'affaire du Bugaled Breizh, au grand désespoir des familles des cinq marins morts dans le naufrage du chalutier breton dans la Manche en janvier 2004.

La justice a confirmé ce mercredi le non-lieu prononcé en mai 2014 dans l’affaire dite du Bugaled Breizh, en référence au chalutier breton qui avait fait naufrage dans la Manche en janvier 2004, faisant cinq morts. Mais si le recours des familles des victimes, qui réclamaient la poursuite des investigations, a été rejeté, certaines d’entre elles auraient décidé de se pourvoir devant la Cour européenne de justice et/ou la Cour de cassation, rapporte le journal local Le Télégramme.

Aujourd’hui, la chambre de l’instruction de la cour l’appel de Rennes a donc suivi l’avocat général, Pascal Bougy, qui avait réclamé la confirmation du non-lieu prononcée il y a un an, par les juges d'instruction.

"Le délibéré a été rendu en moins d'une minute, aussi rapidement que le Bugaled a coulé", a témoigné avec tristesse ce mercredi Michel Douce, le fils d’une des victimes, auprès du Télégramme. En effet, les parties civiles présentes auraient à peine eu le temps de s'assoir dans la salle d'audience, selon le journal.

Immatriculé au Guilvinec, dans le Finistère, le Bugaled Breizh a sombré au sud-ouest de l'Angleterre le 15 janvier 2004. Pour les proches des cinq pêcheurs décédés lors du naufrage, le navire a été entraîné par le fond par l'un des sous-marins de l'Otan qui effectuaient des manœuvres ce jour-là dans la zone et qui se serait pris dans les câbles du chalutier.

Mais les autorités militaires des pays concernés ont toujours démenti un quelconque accident impliquant un de leur sous-marin et l’instruction du dossier, close en 2003, n’a jamais pu valider cette thèse.

 

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