Indre : début du procès d'un Roumain suspecté d'avoir violé et laissé pour morte une enseignante
"Ma cliente est encore traumatisée", a expliqué l'avocat d'une institutrice d'une cinquantaine d'années violée puis laissée pour morte en juin 2016. Le procès de l'individu soupçonné de l'avoir violentée a débuté mercredi 15 à huis clos au Palais de justice de Châteauroux (dans l'Indre).
L'homme à la barre est un Roumain de 38 ans qui risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Les faits remontent à juin 2016. Une nuit, et ce durant près de trois heures, l'enseignante a été violée et frappée au visage et au thorax par son agresseur entré par effraction chez elle. Elle a été retrouvée le soir-même par une amie.
Dénudée et couverte de sang, elle était entourée de linge, de sacs et de livres ensanglantés selon France Bleu Berry. "Elle a perdu la totalité de ses biens car tout a été rempli de sang dans son appartement", a indiqué l'avocat de la victime.
Mais pour le suspect, il n'y a pas eu de viol et il a "seulement" commis un cambriolage qui a mal tourné. L'homme est un récidiviste: il a déjà été condamné dans des affaires de vols et de violences en Italie, Suisse, aux Pays-Bas et même en France.
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La victime, fervente catholique qui avait même fait vœu de chasteté, ne se souvient pas de l'agression avec précision, en raison du violent traumatisme que le viol lui a causé. "Elle se souvient s'être endormie et s'être réveillée à l'hôpital", a expliqué Me Berquez, son avocate.
Toujours très choquée malgré tout, la victime a déménagé dans une autre région mais était tout de même présente dès le début du procès.
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