Christian Quesada nie être pédophile mais attiré par "les adolescentes"

L'avocat de Christian Quesada a fait savoir vendredi 17 que son client était "scandalisé" par les propos tenus sur lui dans les médias. Son client poursuivi pour détention d'images pédopornographiques reconnaît une attirance pour les adolescentes mais nie être "pédophile" ou être jamais passé à l'acte.

Christian Quesada, ancien candidat star des 12 coups de midi mis en examen pour détention d'images à caractère pédopornographique et corruption de mineur, s'est exprimé par la voix de son avocat vendredi dans les colonnes du Progrès. Il nie être pédophile, se disant victime du "lynchage médiatique".

"Quesada a tellement été l’exemple que le quidam voulait suivre que maintenant, il est victime d’une exécution au tribunal cathodique", a déclaré Maître Christophe Camacho. Il rappelle que son client, même s'il a reconnu les premiers faits qui lui sont reprochés, nie en revanche toute agression sexuelle.

Pour son avocat, Christian Quesada ne doit pas être assimilé à un prédateur sexuel qui viserait les jeunes enfants. "Ce n'est pas Dutroux", martèle-t-il, expliquant même que son client ne peut être qualifié de "pédophile" dans la mesure où ses penchants ne concernent pas "les jeunes enfants" mais "les adolescentes".

Voir: TPMP - une victime de Christian Quesada estime qu'il est "passé à l'acte"

L'enquête en cours porte cependant sur des images pédopornographiques mais Christophe Camacho les réduit à "des fantasmes sans aucune volonté de passage à l’acte".

Déjà condamné pour à des peines de prison avec sursis pour corruption de mineur, détention d'images pédopornographiques et exhibition en 2001, 2003 et 2009, Christian Quesada n'a encore jamais été condamné pour agression sexuelle. Mais depuis la révélation de ses penchants, une plainte a été déposée, la victime présumée évoquant des attouchements. Une jeune fille avait affirmé dans TPMP avoir été victime subi de tels gestes de sa part alors qu'elle était encore mineure.

L'avocat a également qualifié de "fake news" les affirmations d'un codétenu révélées par C8. Il juge ce témoignage frauduleux car son client est à l'isolement.

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