Conseiller municipal LR tué à Créteil : deux hommes en garde à vue
Deux hommes "majeurs" ont été interpellés ce samedi 16 janvier matin, dont l'un à Créteil (Val-de-Marne), et placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du conseiller municipal Alain Ghozland (Les Républicains), a-t-on appris de source judiciaire.
Ces deux personnes sont "connues des services de police et de justice", a précisé cette source, confirmant une information de M6.
"La piste crapuleuse reste la piste principale", a-t-elle ajouté, alors que les gardes à vue venaient de débuter en début d'après-midi.
Le corps du conseiller municipal Alain Ghozland, âgé de 73 ans, a été découvert mardi 12 au matin à son domicile à Créteil par son frère qui s'inquiétait de ne pas l'avoir vu à la synagogue la veille.
Son appartement était "en grand désordre" et sa voiture et ses cartes bancaires avaient disparu, avaient alors indiqué des sources policières. Alain Ghozland "avait été violemment frappé, des traces d'effraction ont été relevées", avaient ajouté ces sources. RTL avait quant à elle évoqué "des traces de coups de couteau". L'autopsie a ensuite révélé qu'il était mort par asphyxie.
La Brigade criminelle de Paris a été chargée de l'enquête ouverte pour "homicide volontaire".
Alain Ghozland, élu à Créteil depuis 1995, était également une personnalité connue de la communauté juive de la ville. Joint par l'AFP, le maire PS de Créteil Laurent Cathala, qui s'est rendu sur place, a salué "un conseiller municipal d'opposition apprécié de tout le monde", "un humaniste". Alain Ghozland vivait seul avec sa mère qui n'était pas au domicile, selon Laurent Cathala.
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