Creil : un homme exécuté à la kalachnikov dans sa voiture

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 03 mars 2015 - 10:58
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Police nationale photo d'illustration uniforme
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©Pol Emile/Sipa
Le tireur a agi à visage découvert, en pleine rue et à une heure de passage.
©Pol Emile/Sipa
Un homme d'une trentaine d'années a été abattu d'une dizaine de balles tirées à l'arme de guerre, a priori un fusil de type kalachnikov, lundi 2 mars à Creil (Oise). Un homme se présentant comme le beau-père de la victime se serait accusé du meurtre.

Le beau-père de la victime se serait accusé du meurtre. Un homme d'une trentaine d'années a été abattu à la kalachnikov en pleine rue, lundi 2 mars à Creil (Oise). Une trentaine de coups de feu auraient eté tirés, dont une dizaine ayant atteint la victime, qui est décédée sur place.

La fusillade a éclaté aux alentours de 18h30, sur un parking de l'antenne locale de la poste, située dans le quartier de la Cavée de Paris, à Creil. Selon les premiers témoignages recueillis sur place par Le Parisien, un homme serait sorti d'une Renault 19 à visage découvert et un fusil d'assaut kalachnikov à la main. Il aurait alors ouvert le feu sur la Peugeot 206 de Saber Ounough, le jeune homme abattu, avant de prendre la fuite sans être inquiété.

La victime, atteinte par une dizaine de balles d'arme de guerre, n'a eu aucune chance. Son véhicule a également été criblé de balles, signe de la violence de l'attaque. "Ça ressemble à un règlement de comptes", a réagi sur BFMTV le maire de Creil, Jean-Claude Villemain. La Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lille a été saisie de l'enquête. Selon Le Courrier Picard, Saber Ounough était défavorablement connu des services de police et de la justice.

L'enquête aurait toutefois pris une autre tournure depuis qu'un homme s'est rendu, en fin de soirée, au commissariat de Creil pour s'accuser du meurtre. Selon Le Parisien, celui-ci se serait présenté comme le beau-père de la victime. La piste du règlement de compte familial serait ainsi désormais privilégiée par les hommes de la DIPJ.

 

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