Des militaires de Sentinelle sauvent à mains nues une femme d'une agression sexuelle

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 02 novembre 2018 - 16:48
Image
Militaires français opération sentinelle
Crédits
©Photo AFP/Ian Langsdon
Des militaires de Sentinelle ont sauvé à mains nues une femme d'une agression sexuelle
©Photo AFP/Ian Langsdon
Des militaires de la force Sentinelle, alertés par des cris, ont interpellé un homme auteur présumé d'une agression sur une femme, jeudi, à Paris. L'individu a été placé en garde à vue.

Ils sont intervenus au bon moment. Des militaires déployés dans les rues de Paris dans le cadre de l'opération Sentinelle ont permis d'interpeller jeudi 1er novembre un homme qui venait d'agresser sexuellement une jeune femme. Cette dernière a d'ailleurs déposé plainte contre son agresseur.

Selon Le Parisien, qui rapporte l'information, les faits ont eu lieu au niveau dans le 18e arrondissement de Paris au niveau de la sortie du métro Jules Joffrin, près de Montmartre. Vers 6h45 du matin, un homme s'est approché d'une jeune femme et lui a fait des avances insistantes. Elle a décliné la proposition, provoquant la colère de l'individu. Il a alors frappé la jeune femme et a tenté de l'étrangler.

Lire aussi - Lille: un véhicule fonce sur des soldats de Sentinelle qui ouvrent le feu

En patrouille sur la zone, des militaires ont été alerté par les cris de la victime et ses appels l'aide. En s'approchant, les soldats ont été témoins des violences.Ils ont alors intimé l'ordre à l'individu de cesser de frapper la jeune femme. Essuyant un refus, ils sont alors intervenus et ont maîtrisé sans mal l'agresseur.

"Ils ont utilisé les techniques de combat au corps à corps, à mains nues", a fait savoir une source militaire au quotidien. L'agresseur a été maintenu au sol par les militaires le temps que les forces de l'ordre arrivent sur les lieux. Ces derniers ont pris le relai et on interpellé l'individu qui a été placé en garde à vue.

Mise en place après les attentats de janvier 2015 et renforcé après ceux du 13 novembre, la force Sentinelle a recçu de nombreuses critiques. En effet, qu'il s'agisse d'attaques terroristes ou de déséquilibrés, les militaires n'ont très majoritairement eu à intervenir que pour se protéger eux-mêmes et apparaissent donc surtout comme des cibles plus que comme un moyen de protection. Certains critiquent aussi le fait que ces soldats de métier soient cantonnés à des missions qui relèvent du travail de police ou de gendarmerie, quand eux n'ont pas "signé pour ça".

Voir:

Pyrénées-Orientales: un militaire de Sentinelle se suicide, il avait 25 ans

Lyon: ivre, il menace et agresse des militaires de Sentinelle

Roquebrune-Cap-Martin: un militaire de Sentinelle et six migrants blessés, dont un gravement, dans une intervention de police

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.