Deux fusillades à Grenoble : une vingtaine de coups de feu, deux blessés
Il pourrait bien s'agir d'un règlement de comptes. Deux fusillades ont eu lieu jeudi soir en plein centre de Grenoble (Isère), faisant deux blessés, a révélé ce vendredi le Dauphiné Libéré. La plus sérieuse a éclaté vers 22h35 place Saint-Bruno à une heure de grande fréquentation des terrasses de café. Trois hommes cagoulés sont arrivés en voiture et ont tiré "15 à 20 coups de feu dans toutes les directions" avant de prendre la fuite. Dans leurs mains: fusils à pompe, pistolets automatiques ou encore un fusil d'assaut de type Kalachnikov. Si par miracle la fusillade n'a fait aucun mort, un homme de 32 ans a été touché au mollet. Ses jours ne sont toutefois pas en danger.
Pour le moment, les policiers ignorent si cette personne était visée en particulier. "Il faisait partie d'un petit groupe de cinq hommes assis à une table. Il est difficile à ce stade de savoir quelle était l'intention", ont-ils précisé. D'après le parquet, cette fusillade évoquerait plus un acte d'intimidation, "plus une opération pour faire peur qu'une expédition punitive". Les tireurs, eux, semblent avoir voulu effacer toute trace. La Mégane blanche avec laquelle ils sont arrivés a été retrouvée calcinée en fin de matinée à Quaix-en-Chartreuse, à dix kilomètres de Grenoble, aux pieds des montages.
Quelques heures plus tôt, une autre fusillade avait éclaté dans le quartier, aux abords d'une boucherie, et jusqu'à l'intérieur de la boutique. "Un jeune de 23 ans était poursuivi à scooter, il s'est réfugié dans la boucherie" et a reçu une balle dans chaque jambe. Par chance, le garçon qui "prétend qu'il ne sait pas qui lui a tiré dessus", ne souffre pas de blessures graves, les balles ayant traversé ses jambes sans créer de lésions. Pour l'instant, aucun lien direct et apparent entre les deux événements n'a pu être établi mais les enquêteurs privilégieraient un règlement de comptes pour les deux fusillades.
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