Effondrement d'un balcon à Angers : un ancien locataire affirme avoir signalé le danger, mais le syndic n'a pas été prévenu
L’information qui aurait pu sauver des vies s’est-elle perdue entre les différents protagonistes ou n’a-t-elle jamais été transmise? Un élément troublant est en effet venu étoffer l’enquête sur l’effondrement d’un balcon à Angers le 15 octobre dernier, l'accident qui avait provoqué la mort de quatre personnes et blessé quatorze autres.
Selon une information révélée par le quotidien local Ouest-France, un précédent locataire de l’appartement s’était plaint de la présence de fissures sur son balcon qui se "fendillait" et "prenait l’eau". L’homme a affirmé aux policiers avoir rapporté ce problème à Citya, l’agence immobilière en charge du bien. L’homme prétend qu’un employé serait venu à son domicile pour constater de visu le balcon, sans rien remarquer d’anormal.
Mercredi 16, en réaction à cette information, le syndic de l’immeuble a affirmé ne jamais avoir été mis au courant d’un quelconque problème lié à des balcons de l’immeuble. "Après les vérifications appropriées, nous sommes en mesure d'affirmer que nous n'avons identifié absolument aucune saisine de notre cabinet relative à des fissurations ou autres désordres susceptibles d'affecter la solidité des balcons ou de toute autre partie commune à usage privatif de la Résidence" , affirme l’organisme dans un communiqué.
Le 15 octobre dernier, vers 23 heures, lors d’une pendaison de crémaillère organisée par les deux nouvelles locatrices de l’appartement du troisième étage, le balcon où une vingtaine de personnes s’étaient réunies s’est brusquement détaché, précipitant tout le groupe dans la chute. Les premiers éléments de l’enquête semblaient s’orienter vers une possible malfaçon.
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