Femme traînée sur 2km par une voiture: la garde à vue des suspects prolongée


La garde à vue des trois hommes interpellés samedi 18 au matin, après qu'une femme a été traînée sur près de deux kilomètres par une voiture à Nantes, a été prolongée, a-t-on appris ce dimanche de source policière et auprès du parquet.
L'état de santé de la femme, âgée de 43 ans et hospitalisée depuis jeudi au CHU de Nantes, était toujours "très préoccupant" ce dimanche avec un "pronostic vital engagé", a indiqué le parquet.
Poussée hors d'un véhicule par son conducteur, elle avait été retenue par sa ceinture de sécurité et traînée sur près de 2 kilomètres, jeudi 17 dans l'après-midi à Nantes.
Les trois individus interpellés, soupçonnés de tentative de meurtre, appartiennent à "un milieu carencé, un peu marginal, sans activité professionnelle", a ajouté le parquet. Leur garde à vue a été prolongée de 24 heures au maximum et pourrait s'achever, dans ce cas, à 7h50 lundi matin.
Agés de 23, 37 et 41 ans, ils n'ont pas de lien de parenté avec la victime mais l'un d'entre eux "la connaissait très bien", a précisé le parquet, sans détailler les circonstances du drame.
"On est en cours d'audition avec des éléments - en ce qui concerne les témoins et les mis en cause - qui sont contradictoires, on est en train de croiser tout ça", a-t-on expliqué.
Les trois hommes se connaissent et se trouvaient, semble-t-il, dans la voiture, qui a été retrouvée samedi, dissimulée à Nantes, avait indiqué le parquet samedi.
Selon les premiers éléments de l'enquête, une violente altercation a opposé le conducteur et sa passagère, jeudi vers 16H20, à l'intérieur d'une voiture. L'homme a ensuite poussé la femme hors du véhicule, la victime se retrouvant accrochée par sa ceinture de sécurité à l'extérieur de l'habitacle.
Le conducteur a alors accéléré, traînant la femme sur 1,9 kilomètre, jusqu'à ce que la ceinture cède dans un virage.
Selon des témoins de la scène, l'homme aurait donné des coups de poing à la femme avant de la projeter hors de la voiture. La brigade criminelle de la sûreté départementale a été saisie de l'enquête.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.