Football : Nasser al-Khelaïfi aurait utilisé une villa en Sardaigne comme monnaie d'échange avec Jérôme Valcke


Les ennuis ne font que commencer. Jeudi 12, la justice suisse a annoncé enquêter sur une affaire de corruption concernant l'attribution des droits télévisés pour les prochaines Coupes du monde de football (jusqu'en 2030). Dans cette affaire, les principaux visés sont Nasser al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Media, et Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la Fifa (limogé début 2016 car mis en cause dans un trafic de billets de matches au marché noir).
Après la perquisition des locaux de beIN Sports France jeudi après-midi, dont les résultats n'ont pour l'heure pas été révélés, de nouvelles perquisitions ont eu lieu ce vendredi 13. Mais cette fois en Italie. La police italienne a en effet révélé avoir fouillé une villa de luxe estimée à sept millions d'euros et située en Sardaigne. Et cette villa aurait été utilisée par Nasser al-Khelaïfi pour corrompre Jérôme Valcke. Le premier proposait en effet au second de lui mettre à disposition cette prestigieuse villa.
Si le président du PSG ne s'est pas encore publiquement exprimé ou expliqué à propos de ce scandale naissant, Jérôme Valcke a lui nié les faits, assurant n'avoir "rien reçu de Nasser al-Khelaïfi" au journal sportif L'Equipe. "Il n'y a jamais eu d'échange entre Nasser et moi. Jamais", a-t-il aussi insisté.
Pour rappel, "Jérôme Valcke est soupçonné d’avoir accepté des avantages indus en lien avec l’octroi de droits média dans certains pays de la part d’un homme d’affaires dans le domaine des droits sportifs en ce qui concerne les Coupes du monde de football de la Fifa de 2018, 2022, 2026 et 2030 et de la part de Nasser Al-Khelaïfi en ce qui concerne les Coupes du monde de la FIFA de 2026 et 2030", avait expliqué le Conseil fédéral suisse dans un communiqué publié sur son site.
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