François Delaporte, l'un des suspects du braquage de Kim Kardashian, s'exprime
L'un des suspects du braquage de Kim Kardashian a accordé une interview au magazine Paris Match mercredi 27 pour clamer son innocence. La star américaine s'était fait braquer alors qu'elle participait à la Fashion Week de Paris en octobre 2016. Ligotée dans son appartement, elle avait vu les voleurs lui dérober de nombreux bijoux. Le butin s'était élevé à neuf millions d'euros.
A la mi-septembre de cette année, une source proche de l'enquête révélait que l'un des suspects avait été relâché. L'individu se prénomme François Delaporte. Agé de 54 ans, il a aujourd'hui retrouvé une vie presque normale en Normandie où il est directeur commercial dans une société dans le bâtiment. Il est cependant toujours sujet à une mise en examen.
"Kim Kardashian, je ne connaissais que son nom", a assuré le suspect qui a été incarcéré durant huit mois. S'il avait entendu parler du braquage dans les médias, il a confié ne pas avoir participé au vol à main armée. Il a cependant reconnu qu'il connaissait l'un des hommes arrêtés en même temps que lui en janvier dernier. "Je l'ai vu avant et après le braquage, sans être au courant de rien. Lui même l'a dit. Il a écrit pour que je sorte, il a dit que je n'avais rien à faire là dedans".
Surpris d'être mis en examen, il n'a été interrogé pour la première fois qu'en août dernier. Et selon lui et son avocat, plusieurs faits ne collaient pas. Tout d'abord au moment du braquage, François Delaporte se trouvait en banlieue, à plus d'une heure de la capitale, chez un couple d'amis: "une soirée foot" devant un match Lyon/Saint-Etienne.
De plus selon Me Abitbol, son avocat, et lui-même, l'homme sur les vidéos de surveillance qui lui ressemblerait d'après la police ne peut pas être lui. "Cet homme doit faire 30 kilos de plus que moi", a affirmé Delaporte avant d'ajouter:"La police dit qu'il boite de la jambe gauche et que moi aussi. La juge a refusé l'expertise médicale de ma jambe. Or je n'ai jamais boité".
Kim Kardashian avait été très touchée par cet événement pendant lequel elle s'était sentie "mentalement prête à être violée". Au total, dix personnes ont été mises en examen à la suite de ce braquage. Et sept d'entre elles sont toujours en détention provisoire.
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