Gilets jaunes : des vêtements volés sur les Champs-Elysées retrouvés en Dordogne

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 22 mars 2019 - 16:52
Image
Les vitrines brisées et taguées de boutiques sur les Champs-Elysées, au lendemain de la manifestation des "gilets jaunes", le 17 mars 2019 à Paris
Crédits
© Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Les vêtements avaient été volés lors du pillage des Champs-Elysées le 18 mars.
© Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

Lundi 18, cinq personnes proches du mouvement des Gilets jaunes ont été arrêtées à Bergerac (Dordogne) dans une affaire d'incendie volontaire. Chez l'une d'entre elles ont été découverts des vêtements de marque dérobés lors du pillage de magasins sur les Champs-Elysées le samedi 18 mars.

A priori, les deux enquêtes n'avaient aucun rapport. Et pourtant, elles ont finalement un suspect commun. Le journal Sud-Ouest révèle qu'un homme arrêté, parmi un groupe de cinq personnes, pour une affaire portant sur une séries d'incendies volontaires et habitant en Dordogne est maintenant soupçonné d'avoir dérobé des vêtements de marque… dérobés à Paris en marge du mouvement des Gilets jaunes. L'homme détenait chez lui des pièces qui ont été dérobées lors du saccage des Champs-Elysées samedi 16 mars, en marge de l'Acte 18 du mouvement.

Lundi 18 mars, cinq personnes ont été interpellées par les services de police et de gendarmerie, suspectées d'être à l'origine de départs de feu près de bâtiments publics à La Force et à la mairie de Colombier, dans la nuit du 23 au 24 décembre 2018. D'autres faits similaires pourraient être liés à ces individus: une guinguette à Bergerac fin décembre, un engin de chantier appartenant au départementnt et un pylône relais de SFR, tous incendiés.

Sur les cinq hommes arrêtés, âgés de 27 à 50 ans et qui auraient reconnu les faits, deux ont participé à la manifestation parisienne des Gilets jaunes samedi 16. Et chez l'un d'entre eux a donc été retrouvée une partie de la marchandise volée sur la grande avenue parisienne.

Lire aussi - Saccage du Fouquet's: un couple d'Indre-et-Loire en garde à vue 

Les cinq suspects, deux femmes et trois hommes, sont des partisans des Gilets jaunes. Décrits par la presse locale comme ayant "des situations professionnelles modestes" et habitant Bergerac, ils se seraient rencontrés lors de divers événements en lien avec le mouvement.

Trois suspects ont été laissés libres sous contrôle judiciaire tandis que les deux autres ont été placés en détention provisoire. Ils risquent jusqu'à 10 ans de prison.

Voir aussi:

Gilets jaunes: les militaires de Sentinelle pourront tirer samedi

Champs-Elysées ou "chez Castaner"? Où manifesteront les Gilets jaunes samedi

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.