Gironde : mort du jeune qui avait tué un gendarme à Salles

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 20 février 2018 - 13:06
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La jeune femme a été retrouvée par les gendarmes au bord d'une route sur la commune de Tramoyes, dans l'Ain
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© ROMAIN LAFABREGUE / AFP/Archives
Le jeune homme qui avait provoqué la mort du gendarme et son père en Gironde auraient laissé une lettre de suicide.
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L'adolescent de 15 ans qui avait provoqué la mort d'un gendarme au volant de sa moto début février à Salles (Gironde) a été retrouvé mort à côté de son père ce mardi. Il s'agirait d'un double suicide. Le jeune homme était mis en examen pour homicide involontaire aggravé.

Après la mort d'un gendarme, l'affaire semble avoir fait deux nouvelles victimes. L'adolescent qui avait mortellement fauché un militaire de 46 ans lors d'un contrôle routier le 4 février dernier à Salles (Gironde) a été retrouvé mort aux côtés de son père.

La macabre découverte a été faite par des promeneurs dans le bois qui jouxte la ville, ce mardi 20 au matin. Quelques heures après, les investigations n'en étaient qu'à leurs débuts mais la thèse du suicide semble largement privilégiée.

Voir: Mort du gendarme percuté par un jeune motard de 15 ans

En effet, selon Sud Ouest, un écrit évoquant les intentions suicidaires du père et du fils aurait été découvert et tous les deux seraient partis ensemble en emportant un fusil de chasse. Les raisons de ce qui apparaît donc comme un double suicide semblent également assez évidentes. Agé de 15 ans, l'adolescent était mis en examen pour homicide involontaire aggravé.

Au guidon d'une moto de cross, il avait refusé d'obtempérer lors d'un contrôle de vitesse et avait percuté l'un des gendarmes présents, chargé de tenir le radar. Le militaire avait été hospitalisé au CHU de Bordeaux où il a succombé à ses blessures tandis que le jeune motard avait été légèrement blessé.

La peine encourue pour homicide involontaire aggravé est de sept ans de prison un adulte. Mais s'agissant d'un adolescent de moins de 16 ans, il ne pouvait être condamné à plus de la moitié de cette peine. L'homicide involontaire n'étant pas considéré comme un crime mais comme un délit, l'âge de l'adolescent ne permettait pas son placement en détention provisoire. Le parquet avait cependant demandé le renforcement de son contrôle judiciaire.

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