Harcèlement sexuel et agression de Marie Laguerre : un homme arrêté (vidéo)

Un homme correspondant au signalement de l'agresseur de Marie Laguerre, qui l'avait violentée après avoir tenu des propos obscènes fin juillet, a été arrêté lundi. L'agression filmée et partagée sur les réseaux sociaux avait provoqué une nouvelle mobilisation contre le harcèlement sexuel et les violences faites aux femmes.

Un suspect dans l'affaire d'une femme agressée en pleine rue à Paris, alors qu'elle avait répondu à ses remarques obscènes, a été interpellé et placé en garde à vue lundi 27. Il avait frappé la femme et lui avait jeté un cendrier devant de nombreux témoins et une caméra de vidéosurveillance.

En plein débat sur les violences sexistes, la victime avait diffusé ces images et l'affaire avait abouti à la création d'une nouvelle plateforme en ligne pour partager les témoignages de femmes victimes de harcèlement: "Nous Toutes Harcèlement".

Voir: Après son agression dans la rue à Paris, elle lance un site pour encourager les femmes à témoigner

Le suspect en question qui correspond au signalement de l'agresseur doit encore être formellement identifié par la victime. Accusé de harcèlement sexuel et de violences avec arme (en l'occurrence le cendrier) ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours, il risque trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. L'homme, déjà connu de la justice pour des faits similaires selon les informations d'Europe 1, pourrait souffrir de troubles psychiatrique. C'est en effet à sa sortie d'un hôpital psychiatrique qu'il a été interpellé.

Marie Laguerre, 22 ans, avait raconté sur le réseau social comment un homme lui avait adressé le 24 juillet des "bruits/commentaires/sifflements/coup de langue sales, de manière humiliante et provocante" alors qu'elle rentrait chez elle, dans le nord-est de Paris. "J'ai donc lâché un «ta gueule» en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire", décriait-elle dans sa publication.

Depuis que Marie a publié sur Facebook la vidéo de l'agression, elle a reçu des dizaines de messages en provenance du monde entier, de Colombie à l'Irak en passant par le Japon: des femmes, qui partagent leurs expériences personnelles, mais aussi des hommes apportant leur soutien à la jeune femme.

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