Il avoue avoir égorgé un ado puis tente de se donner la mort à son procès

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 28 septembre 2016 - 10:58
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Au procès.
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©Fayolle Pascal/Sipa
L'assassin passé aux aveux avait égorgé au cutter un jeune garçon de 14 ans, en 2013.
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Après avoir avoué avoir égorgé au cutter un jeune garçon de 14 ans, en 2013, Yanis Varaille a tenté de se donner la mort, au deuxième jour de son procès. Les gardes ont pu intervenir à temps.

Après avoir avoué, il a essayé de se suicider. Lors d'une pause de l'audience de son procès, mardi 27, Yanis Varaille (27 ans) a tenté de se donner la mort après avoir avoué l'assassinat d'un jeune garçon de 14 ans, égorgé au cutter puis jeté dans le Rhône à Sablons, au printemps 2013. L'accusé s'est entaillé les veines avec une lame de rasoir avant d'être secouru par les gardes, relate notamment France 3 Rhône-Alpes.

Comparaissant aux côtés d'Anthony Berger, 31 ans, et de sa sœur Marine Varaille, 22 ans, Yanis est passé aux aveux au deuxième jour du procès pour l'assassinat, prémédité et sanglant, du jeune Léo d'origine rom serbe. "Oui, c'est moi qui l'ai tué", a-t-il déclaré après avoir demandé que ses parents quittent la salle d'audience. Selon l'enquête, il aurait attiré la victime dans sa voiture en lui proposant une balade qui les conduira sur les rives du Rhône à Sablons. Là, motivés par le désir de venger les "embrouilles", qu'aurait provoqué entre les amis le jeune homme, les trois compères auraient commis l'irréparable.

Le corps sans vie de Léo a été retrouvé dès le lendemain, une plaie béante au cou. Varaille et Berger ont été arrêtés dans la foulée et se sont très vite accusés mutuellement de l'assassinat et de sa planification. Ils auraient également impliqué la jeune Marine, qui est poursuivie pour complicité.

C'est lors de la pause qui a suivi que Yanis Varaille a utilisé une lame de rasoir qu'il avait dissimulée sur lui pour s'entailler les veines. Les gardes ont pu intervenir avant qu'il ne s'entaille trop profondément et appelé les secours. L'assassin passé aux aveux a ainsi pu assister à la fin de l'audience, malgré un imposant bandage au bras gauche.

Les trois accusés risquent la perpétuité. Le verdict est attendu vendredi 30 au soir.

 

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